Récits de voyages / Témoignages

alain marc est né des couleurs plein la tête et dès son plus jeune âge, il apprit de son père à fixer sur le papier les plaisirs de la découvertedepuis trente-cinq ans qu'il est devenu aveyronnais, il n'a cessé, carnets et aquarelles en main, de parcourir ce département qu'il aime presque au-delà du raisonnable. croquant les villages et leurs habitants, les routes et les chemins, les panoramas comme les sites isolés et tenant le journal de ses rencontres et de ses impressions. des splendeurs du printemps aux fastes de l'été, des rutilances de l'automne aux sublimes blancheurs de l'hiver, il a restitué avec sensibilité les couleurs et les jeux de lumière, les sites et l'architecture, les paysages et les hommes qui sont au coeur de l'aveyronen nous offrant ce portrait intime d'une terre par l'un de ses enfants, aveyron, carnet de routes est la plus belle des invitations au voyage.

Cet ouvrage présente les Aveyronnais sous différentes facettes à travers ce qu'ils ont été au cours des siècles passés et ce qu'ils sont aujourd'hui, en choisissant le plus souvent possible des angles d'approche insolites ou originaux. Il développe des thèmes qui n'ont été qu'effleurés dans La Petite Encyclopédie de l'Aveyron comme les catholiques, l'émigration, les bistrotiers parisiens, la classe ouvrière, les paysans, le poujadisme, les notables, mais évoque également des personnages qui méritent un coup de projecteur (Michel Bras, le juge Bruguière, Bertrand Delanoë, Annick Goutal, etc.), des destinées peu banales (le chansonnier Bessière), un comportement à des moments douloureux de l'histoire (coup d'État de Napoléon en décembre 1851, la défaite de 1940, l'Occupation allemande) ou encore l'histoire du richissime Chauchard qui constituent l'originalité de la communauté aveyronnaise.

Paru initialement en 1888, voici une belle et longue suite de randonnées à travers l'Auvergne, essentiellement dans le sud du Puy-de-Dôme. L'occasion de découvrir par le menu et sur un territoire restreint : Yssoire (sic) et tous ses environs : la vallée de l'Allier, Saint-Nectaire, Vic-le-Comte, Sauxillanges, Saint-Babel, Lamontgie, Billom, Montmorin, Busséol, Le Puy-Saint-Romain, Saint-Amant, Saint-Saturnin, Plauzat, Champeix, Besse, Chambon, Murols, Saint-Diéry, Saint-Cirgues, Le Broc, Vodable, Chalus, Saint-Germain-Lembron, Dauzat-sur-Vodable, Mercoeur, Blesle, Ardes, Augnat, Saint-Gervazy, etc. C'est l'occasion de découvrir par le menu, les paysages, les vestiges et les monuments si nombreux de l'histoire - et de la préhistoire - d'une Auvergne mal connue.Constamment réédité depuis plus d'un siècle, en voici une nouvelle édition entièrement recomposée pour aller, vous aussi, pourquoi pas ? sur les traces de cet auteur-randonneur passionné de sa régionJean-Baptiste Maurice Biélawski, né à Clermont-Ferrand (1838-1911), d'un père héros du soulèvement national de 1830 en Pologne et réfugié en France. Capitaine durant la guerre de 1870, membre de nombreuses sociétés savantes, il est l'auteur de nombreux ouvrages notamment sur l'Auvergne, en particulier : Histoire de la Comté d'Auvergne.

« Nous n´avons pas arpenté toutes les communes du Cantal, ni remis nos pieds dans les traces de tous les lieux visités en une vie, mais évoquons plutôt l'espace construit peu à peu dans nos têtes, notre mental map de ce morceau d'Auvergne ». Derrière cette phrase une amitié d'enfance, née dans la vallée de Cheylade, maintenue à travers les âges de la vie. L'un devint architecte, mais au-delà des plans, dessine avec toujours plus de bonheur. Et toujours plus le pays de ses ancêtres. L'autre, germaniste, traducteur, auteur en français et allemand, a trouvé là, dans l'occitan des grandes vacances et travaux agrestes, la source de son amour des langues. Ils ont il y a peu, avec L'Europe buissonnière, couru l'aventure d'une oeuvre double, croisant deux moyens d'expression, la plume et le crayon. Les voilà à deux sur les chemins du Cantal, un des nombreux coeurs d'Europe.« Des vide-greniers aux absides, des parapluies aux quads, des reliquaires aux poulacres - il y a peut-être là plus que le lecteur n'en voudra. À lui de parfois sauter par-dessus comme on saute un ruisseau trop fantasque, se retenant aux branches de la pagination et du noir et blanc, invités/contraints à un espace d'imagination. Resterait au fond, alors, un livre des entre-mondes, une esquisse pas trop esquichada, comme on dit en occitan, «esquichée» comme on dit en méridional... »

Ils partirent quelque cent quatre-vints, dont une vingtaine de familles. Des Aveyronnais, emmenés par Clément Cabanettes vers la pampa argentine en 1884. Là-bas, ils fondèrent une ville, Pigüé, la seule en Argentine où l'oon enseigne aujourd'hui le français à tous les écoliers...