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BARBARA HEPWORTH

BARBARA HEPWORTH

Prix 29,17 €
Exposition présentée au Musée Rodin, Paris, du 5 novembre 2019 au 22 mars 2020, en partenariat avec la Tate Gallery de Londres.Figure majeure de la sculpture anglaise du xx e siècle, Barbara Hepworth a eu une brillante carrière d'envergure internationale, jalonnée de commandes publiques dont celle pour le secrétariat de l'ONU à New York. Figure de la sculpture organique, elle a participé au profond renouvellement des formes qui s'opère dans l'entre-deux-guerres, ce qui lui vaut de faire partie des grandes femmes sculpteurs du xx e siècleL'artiste a beaucoup fréquenté le milieu artistique français dès les années 1930 et rendit visite à Brancusi, Picasso, Braque, Mondrian ou encore Kandinsky. Elle rencontra également Arp, Calder et Miro, et fut proche de Gabo, Moholy-Nagy, Gropius et Ozenfant. Invitée par Herbin et Hélion, elle exposa en 1934 avec Abstraction-Création, puis au Salon des Réalités Nouvelles en 1947Le catalogue monographique offre une vue d'ensemble inédite de sa carrière et de son oeuvre, ainsi qu'une découverte de ses méthodes de travail grâce à l'évocation de son atelier. Il témoigne de la singularité de son esthétique, de la modernité de son vocabulaire formel proche de l'abstraction, qui produit une poétique propre à son oeuvre, fortement inspirée par la nature. Sont également présentés une dizaine de peintures, dessins et gravures, une sélection de documents et de photographies d'archives, ainsi que des outils et matériels liés à son processus créatif en provenance de son fonds d'atelier.
ENFER SELON RODIN (L-)

ENFER SELON RODIN (L-)

Prix 15,83 €
L'Enfer selon Rodin permet de revivre la création d'une icône de l'art : La Porte de l'Enfer, l'oeuvre centrale de toute la carrière d'Auguste Rodin (1840-1917). Commandée en 1880 pour le musée des Arts décoratifs, cette porte qui ne s'ouvre pas va occuper Rodin pendant vingt années durant lesquelles il va inlassablement revenir sur son thème, l'épurant et tirant quelques-unes de ses sculptures les plus connues : Le Penseur, Le Baiser, Ugolin ou encore Les Ombres.S'inspirant de La Divine Comédie de Dante et des Fleurs du mal de Baudelaire, le sculpteur crée une oeuvre exceptionnelle par le nombre de personnages grouillant à sa surface (près de 200), par sa taille (6,35 m de haut et 4 m de large) et par son traitement des corpsLe catalogue présente les cent cinquante oeuvres exposées - dont cinquante « dessins noirs » rarement présentés et une trentaine de sculptures montrées pour la première fois -, qui permettent de découvrir l'histoire fascinante de ce chef-d'oeuvre dont l'influence fut considérable dans l'évolution de la sculpture et des arts, abordant de manière inédite les passions humainesVéritable condensé des recherches stylistiques du sculpteur, La Porte de l'Enfer sera également un point de départ pour de nombreuses variations permises par ses techniques de prédilection : fragmentation, assemblage, agrandissement, répétition, qui permettent de cerner l'obsession de l'artiste pour un thème qu'il travaillera jusqu'à en livrer une version beaucoup plus dépouillée à l'Exposition internationale de 1900, visible au musée Rodin de Meudon.
ECOLE BUISSONNIERE (L-)

ECOLE BUISSONNIERE (L-)

Prix 10,00 €
L'École buissonnière a été choisie pour le troisième ouvrage consacré à une tapisserie de Dom Robert, ce grand peintre cartonnier du XXe siècle. Titre emblématique de la démarche de l'artiste qui partait dessiner sur le motif, au gré de ses découvertes au sein des paysages environnant le monastère
PANORAMA D EVA JOSPIN (BILINGU

PANORAMA D EVA JOSPIN...

Prix 7,50 €
Le Louvre invite dès ce printemps l'artiste Eva Jospin dans la cour Carrée. Son installation Panorama, déclinaison monumentale de ses forêts de cartons, propose au visiteur de s'immerger au coeur d'une forêt mystérieuse. Le pavillon fermé, dont les parois de miroirs reflètent le bâtiment de Pierre Lescot, est posé sur la fontaine, qui devient à la fois pivot et support.Eva Jospin travaille le carton à découper, medium rarement utilisé, pour créer des oeuvres sous formes de bas-relief, voire de haut-relief. Avec Panorama, la perspective et la profondeur, composantes fondamentales du vocabulaire de l'artiste, sont travaillées à une échelle plus grande. L'oeuvre, spécialement conçue pour la cour Carrée du musée du Louvre, entreprendra ensuite un tour du monde dans plusieurs villesBeaux Arts éditions accompagne cette installation avec un hors-série bilingue. Une rencontre avec l'artiste permet de mieux comprendre son oeuvre.
L-ORIENT DES FEMMES

L-ORIENT DES FEMMES

Prix 27,08 €
Le Proche-Orient a longtemps constitué un carrefour politique, économique et culturel entre l'Asie, l'Europe et l'Afrique. Il est le berceau de riches civilisations qui ont laissé de nombreuses empreintes dans l'art de ces régions, notamment l'art vestimentaire, encore méconnu du grand public. Depuis les années 1970, l'image et la physionomie de la femme proche-orientale ont changé, en particulier avec ce que l'on appelle aujourd'hui la tenue islamique, zayy islâmi, ou habit sectaire, qui couvre intégralement le corps des femmes. Si, dès la première moitié du XIXe siècle, les contacts avec l'Occident ont conduit à un abandon progressif des costumes traditionnels orientaux, cette uniformisation entraîne la disparition des derniers témoins d'un art vestimentaire séculaire car de multiples femmes ont troqué leurs robes traditionnelles chatoyantes pour un accoutrement plus austère.Cette exposition - et le livre qui en découle - est une invitation à la découverte d'un art vestimentaire féminin, d'une façon d'être et de vivre. Elle se veut un hymne aux femmes, un hommage à la fois à celles qui, au fil des siècles, ont cherché à créer des modes pour s'embellir ou exister au sein d'une société qui les a longtemps marginalisées et à celles qui ont, par leurs mains, leurs gestes, leurs goûts et leurs talents, donné à des étoffes et des fils de soie ou de coton une part d'elles-mêmes en composant chaque pièce comme une oeuvre d'art. Les pièces sélectionnées - des robes de fête, des manteaux, des voiles et des coiffes composant le trousseau d'une mariée porté par les villageoises et bédouines de Syrie, de Jordanie, des Territoires palestiniens et du désert du Sinaï -, issues des collections du musée du quai Branly et d'une collection privée jordanienne, ont pour point commun d'être ornées de broderies et d'applications de couleurs. Pour la plupart, elles datent de la fin du XIXe siècle à nos jours et témoignent d'une continuité des traditions et des savoir-faire dans un contexte social et politique qui a considérablement évolué au cours de cette périodeCette déambulation poétique est le fruit de la rencontre entre un regard artistique, celui du couturier Christian Lacroix, qui a assuré la sélection des robes et conçu la scénographie de l'exposition, et un regard scientifique, celui d'Hana Chidiac, responsable des collections Afrique du Nord et Proche-Orient au musée du quai Branly. Le catalogue propose de faire le tour de la question et présente, pour accompagner cette superbe iconographie, des textes rédigés par des historiens et des anthropologues de réputation internationale sur le contexte historique du Proche-Orient, la femme dans le monde arabe et les costumes des différentes régions.
IVAN MESTROVIC CHEZ RODIN

IVAN MESTROVIC CHEZ RODIN

Prix 15,83 €
Le plus grand sculpteur croate du xxe siècle (1883- 1962) est exposé dans les jardins du musée Rodin.Ce disciple de Rodin fréquenta Bourdelle et Maillol pendant son séjour parisien en 1908-1909 et fut plusieurs fois exposé à Paris de son vivant. Après la grande rétrospective posthume que lui consacra le musée Rodin en 1969, 12 oeuvres venues de Split et Zagreb viendront inaugurées la Saison croate en France (septembre-décembre 2012).
LA VIERGE EN MAJESTE

LA VIERGE EN MAJESTE

Prix 8,08 €
Les sculptures architectoniques sont majoritaires dans la collection des sculptures romanes du Louvre, mais on y trouve aussi quelques rares exemples de sculptures "autonomes" c'est-à-dire conçues indépendamment de tout contexte monumental. Les images de la Vierge assise portant l'Enfant sur ses genoux, appelées "Vierge en majesté" sont des oeuvres religieuses qui résument l'essence même de la sculpture romane, voire de l'art roman tout entier. Celle du Louvre est sans conteste l'une des plus belles et , dans un ouvrage fondamental et toujours actuel, Ilene Forsythe avait déjà souligné son importance. Cette sculpture a fait déjà l'objet de récentes recherches qui ont permis de mieux la connaître et de mieux la comprendre, même si son origine précise reste une énigme.
HENRI DELCAMBRE 1911-2003

HENRI DELCAMBRE 1911-2003

Prix 27,08 €
Henri delcambre fait partie intégrante de l'histoire de cette grande cité d'artistes à paris qu'est la cité fleurie. sculpteur d'avant-garde, il a puisé son inspiration première à la source du futurisme et du cubisme pour savoir ensuite poursuivre " son oeuvre ", celle de toute sa vie, marquée par l'austérité et le renoncement mais aussi par une quête sensuelle, humaine, faite de révélations esthétiques et spirituelles sous le signe d'une amitié profonde pour celui qu'il acceptait comme seul guide : henri laurens. " la sculpture est un poème en volumes dans l'espace, dans la lumière et dans le mouvement ", écrivait delcambre. ce livre qui lui rend hommage tend à illustrer cette quête qu'il appelait sa " douloureuse félicité ". l'art de delcambre est une invitation à regarder la sculpture et à pénétrer au-delà de la forme, dans le monde plein de sève et de vie de ses portraits, de ses femmes, mi-sirènes, mi-janus, de ses animaux qu'il a " croqués " avec affection.
LES FEMMES SCULPTEURS

LES FEMMES SCULPTEURS

Prix 35,50 €
Cet ouvrage rassemble pour la première fois plus de cent chefs-d'oeuvre (120) réalisés au fil des siècles par des sculptrices françaises et étrangères. Les points communs entre ces créatrices sont l'alliage d'un talent hors pair au fait qu'elles soient des femmes. Certaines d'entre elles ont une notoriété immense :Camille Claudel, Germaine Richier, Louise Bourgeois, Niki de Saint-Phalle, Annette Messager, d'autres sont moins connues mais leurs destinées sont tout aussi fascinantesLuisa Ignacia Roldàn (1652-1706), fut la première femme sculpteur a être reconnue en tant que telle en Espagne et son statut de sculpteur à la cour ainsi que les nombreuses commandes officielles qu'elle honora lui permirent de faire vivre toute sa famille. Maria Fayd'herbe (1587-1643) ne connut pas la fortune de Luisa Roldàn, elle fut redécouverte au XIXe siècle grâce à un document d'archiveAujourd'hui seules cinq oeuvres peuvent lui être attribuées avec certitude, une grand part de celles-ci ayant été attribuées à son neveu Luc. Julie Charpentier (1770-1845), élève d'Augustin Pajou, honora un grand nombre de commandes officielles dont de nombreux bustes de personnages célèbres (Cuvier, Colonel Morland et Pierre Lescot) pour le musée de Versailles.
ANNA QUINQUAUD

ANNA QUINQUAUD

Prix 27,08 €
Anna Quinquaud (1890-1984), sculptrice hors pair, est la fille de Thérèse Caillaux, élève de Rodin. Premier Second Grand Prix de Rome, la jeune femme choisit l'Afrique plutôt que la Villa Médicis. C'est ainsi qu'accompagnée de ses porteurs pour toute compagnie, l'artiste s'immergea dans la découverte d'un continent qui s'avère être pour elle une puissante source d'inspiration. C'est à contre-courant de son époque qu'Anna Quinquaud inscrit sa relation avec le continent africain et ce sont des témoignages respectueux de sa terre d'adoption que la sculptrice rapporte : bustes et statuettes, hommages d'une retenue extrême, entre sérénité et mélancolie, d'une beauté digne. Le succès est au rendez-vous (grandes expositions dans années 1930, critiques élogieuses) et les commandes officielles abondent : bas-reliefs de la fauverie du Jardin des Plantes, du Palais de Chaillot et du Musée d'Art moderne de la Ville de Paris, mais aussi sculptures monumentales des cathédrales de Dakar et de Casablanca... L'évolution de l'art vers des courants abstractionnistes, mais aussi la décolonisation, auront provisoirement raison du succès d'Anna Quinquaud, une mise à l'écart auquel cet ouvrage splendide vient mettre un terme définitif.
ARISTIDE MAILLOL, HENRI FRERE

ARISTIDE MAILLOL,...

Prix 23,33 €
Exposition présentée au musée d'art moderne, Céret, de juin à septembre 2016 Maillol en langue occitane signifie « jeune vigne au bord de la mer ».Prédestination ? Né en 1861 à Banyuls, vignoble aux coteaux de vigne descendant jusqu'à la mer, l'artiste reste toute sa vie profondément attachée à ses racines catalanes. Il ne se départira jamais de ce besoin de retourner se ressourcer dans sa région natale, y séjournant chaque été avec ses proches et ses amis artistes, y préparant dans cette ambiance méditerranéenne et d'échanges intellectuels et artistiques ses futurs projets qu'il exécute ensuite de retour sur Paris dans son atelier de Marly-le-RoySes premiers travaux, des tapisseries, sont réalisés à Banyuls, sous l'influence de contemporains comme Pierre Puvis de Chavannes ou Paul Gauguin. Il crée alors son entreprise de licier. Il faut attendre les années 1900 avant qu'il ne se lance dans la sculpture pour connaître le succès et devenir l'un des plus grands sculpteurs du xxème siècleL'importance dans son oeuvre des modèles féminins, du travail préparatoire, du détail pris sur le vif, de la copie de la nature, de la série réagencée, prend tout son sens à Banyuls, où il se retire définitivement en 1939 avec sa muse et modèle Dina Vierny, pour se consacrer à la peinture. Il décède en 1944 des suites d'un accident de voiture. Il est enterré sous le sôcle d'un de ses chefs-d'oeuvre La Méditerranée dans l'ancienne métairie qui lui servit d'atelier à Banyuls-sur-MerLe catalogue présente un ensemble d'une cinquantaine d'oeuvres majeures conçues par l'artiste à Banyuls, ses liens avec l'avant-garde artistique parisienne (Gauguin, Sérusier, Bonnard, Maurice Denis, Matisse...), des documents d'archives, des photographies et des oeuvres de ses amis artistes catalans.
TRESORS DU MOYEN AGE - IVOIRES

TRESORS DU MOYEN AGE -...

Prix 12,50 €
Dix siècles de merveilles, exposées en majesté, composent un ensemble unique sur les arts décoratifs du Moyen Age.Célèbres - l'ivoire Barbérini (Musée de Cluny), les vitraux de Saint-Denis, la Statue de la Sainte Foi de Conques, la Pala d'or de Saint-Marc de Venise, l'Apocalypse d'Angers, les livres d'Heures du Maréchal de Boucicaut et du Duc de Berry - ou moins connus du public français - tels la Pala de Klosterneuburg, la Couronne de Théodolinde, à Monza ou l'Autel d'or de Saint-Ambroise, à Milan - ces chefs-d'oeuvre absolus sont d'irremplaçables témoignages sur l'histoire et la spiritualité médiévales : puissance des courants d'échanges, haute valeur symbolique d'oeuvres vouées à la gloire des souverains et de DieuArts princiers, arts du décor qui embellit et ennoblit la matière, lui confère la dignité de l'oeuvre et l'élan de l'esprit. Bernard de Clairvaux lui-même, contempteur de ce luxe ostensible destiné à la seule concupiscence des yeux , le décrit dans les mêmes termes que son adversaire, Suger : l'oeuvre surpassait la matière , materiam superabat optes... à quoi l'abbé de Saint-Denis semble faire écho, ajoutant à un antique vase de marbre les attributs d'un aigle en argent doré et signant : cet objet méritait d'être serti d'or et de pierreries : né dans le marbre, qu'il soit désormais plus précieux que le marbre ! La commande des souverains et de leurs ministres, grands dignitaires de l'Église, est la marque d'une politique temporelle et spirituelleLa renaissance carolingienne se fonde sur l'activité, dûment réglée par l'empereur, des scriptoria, au premier rang desquels celui du palais d'Aix-la-Chapelle et ceux de Reims, de Tours et de Metz : à l'an mil, sous les Othon, celui de Reichenau en sera l'héritier. Les grands centres de production d'ivoires et d'orfèvrerie souvent fort éloignés - jusqu'à Byzance - dessinent une carte de l'Europe des échanges allant de Liège et de la Meuse à Milan, Canterbury et Paris..Incluant, plus tard, les ateliers des miniaturistes de Flandre et de Bourgogne. A ce panorama évoquant centres de création, collectionneurs illustres et artistes majeurs, Liana Castelfranchi ajoute un fort pouvoir d'interprétation. Elle souligne les affinités de style entre ces différents arts. Ainsi, au VIIe siècle, l'ornementation des manuscrits irlandais, Livres de Lindisfarne, de Durrow, ou de Kells, reproduit, dans la complexité infinie de ses entrelacs, le style des fibules de la tombe de Sutton Hoo (Sussex)L'auteur rapproche aussi la profonde gamme des bleus des vitraux de Saint-Denis des émaux de la Meuse et des miniatures anglo-saxonnes (Bible de Bury St-Edmunds). Se concentrant sur des époques clés de l'évolution médiévale, le livre fait apparaître surtout le surgissement de styles nouveaux et de sensibilités originales. Ainsi, la tension, aux Ve et VIe siècles, entre la fidélité aux canons de l'antiquité païenne et l'affirmation parfois violente d'une rupture (Diptyque de Boèce)Ou, à l'autre extrémité de la chronologie, les effets de perspective architecturale et de trompe-l'oeil inaugurés par le jeune Van Eyck, qui présagent un tournant décisif dans l'évolution de la peinture.
LA SCULPTURE FLAMBOYANTE EN RO

LA SCULPTURE...

Prix 40,00 €
Cet ouvrage fait suite aux précédents ouvrages de la série sur la sculpture flamboyante : « Les grands imagiers d'Occident », qui introduisait l'étude de la sculpture flamboyante en Europe (Prix Strasbourg), et aux quatre autres volumes consacrés respectivement à diverses provinces de l'art du gothique tardif : Champagne-Lorraine (Prix des feuilles d'or de Nancy), Normandie, Île de France, Bourgogne, Franche-Comté, Auvergne, Bourbonnais, Forez.Plusieurs générations d'historiens de l'art ont accrédité cette idée tenace selon laquelle l'art languedocien serait une émanation de l'art bourguignon. Il n'est plus permis d'accepter ce jugement. Le Languedoc est une terre de prédilection de l'art flamboyant : le Maître de Rieux n'a pas attendu la venue de Sluter pour exercer son génie exalté et, à l'opposé, les stalles d'Auch prouvent la longue fascination du styleDes circonstances politiques et économiques en ont permis l'essor, grâce au concours de mécènes dont l'exemple initial a été fourni par les comtes d'Armagnac. C'est en sa qualité de bastion de l'État armagnac que le Rouergue a pu jouer un rôle si considérable dans la survie et le renouveau des traditions méridionalesMalheureusement, mis à part quelques artistes très célèbres comme Jacques Morel ou Nicolas Bachelier, la production languedocienne est trop souvent tributaire d'un impénétrable anonymat. À défaut d'en percer le mystère, des groupements multiples sont donc proposés, révélant l'extraordinaire richesse de la production et la grande diversité de ses ateliers.
LES ACIERS DAMASSES

LES ACIERS DAMASSES

Prix 29,17 €
Les pièces forgées depuis le premier millénaire avant j.-c.Jusqu'à la période contemporaine témoignent de l'évolution du savoir-faire des forgerons - citons les épées celtiques, les épées mérovingiennes, les épées orientales en wootz, les katana japonais, les couteaux de l'an mil, les rapières, les kriss et enfin les couteaux d'art contemporains en damas ou en wootz. les aciers damassés avec leurs décors caractéristiques ont longtemps constitué les meilleures lames d'épéesLes méthodes traditionnelles de forgeage à partir de l'acier soudé ou l'acier fondu sont replacées dans le contexte de l'époque et expliquées à l'aide de nombreuses micrographies. la fabrication récente de produits de haute technologie à partir de poudres métalliques est abordée. le dernier tiers du livre est consacré aux notions métallurgiques nécessaires pour étayer une discussion sur la formation de la structure, en particulier éclairer le mystère du wootz.
ORFEVRES D-ANJOU ET DU BAS MAI

ORFEVRES D-ANJOU ET DU...

Prix 16,67 €
La puissance des plantagenêts, puis la richesse des ducs d'anjou, les commandes de pièces d'orfèvrerie religieuse par les évêques et abbés, celles d'objets civils par la noblesse et une bourgeoisie active et aisée ont suscité au cours des siècles une floraison d'ateliers d'orfèvres, d'abord à angers - qui sera toujours le centre le plus actif - aux xii et xiii siècles, à saumur et château-gontier au xvème à laval au xvième puis à la flèche au xiii siècle.Cette activité se poursuit jusque dans le courant du xix, siècle, avant que les orfèvres parisiens mais aussi lyonnais ne supplantent les marchands orfèvres locaux.Ce sont près de 800 orfèvres et apprentis qui sont recensés dans le dictionnaire des orfèvres de l'ancien régime, auxquels il faut ajouter 85 fabricants marchands du xixème siècle. noms prestigieux, telles les dynasties des hardye, des la roche ou des chesneau, ou patronymes jusqu'alors restés dans l'ombre, dont certains ne sont connus que par les sources : leurs biographies ont été rédigées à l'aide de pièces d'archives très largement inéditesLa connaissance des orfèvres de l'anjou et du bas maine s'en trouve ainsi singulièrement renouvelée et enrichie.600 poinçons apportent aux chercheurs et collectionneurs un outil de référence incontournable. 421 oeuvres, du xiii au xviiie siècle, offrent un répertoire par époque, par type d'oeuvres - religieuses et civiles -, par centre de production : ainsi se révèlent les oeuvres les plus originales, la diversité des types selon les lieux de fabrication, l'évolution des usages, des formes et des décors.
REGARD SUR LA SCULPTURE CONTEM

REGARD SUR LA...

Prix 20,83 €
Cet ouvrage n'aurait pas de raison d'être, s'il n'était que la réplique d'autres publications, quoique le thème, aujourd'hui en phase de réhabilitation, n'ait pas engendré autant d'exégèses que la peinture. Aussi, sans nier leur apport, à l'inverse de tant de catalogues ou documents surdimensionnés, de traités partiaux, de livres de vulgarisation hâtivement préparés ou d'autres donnés pour exhaustifs, qui égrènent les mêmes noms en prenant soin de ne pas s'écarter des diktats internationalistes, on accueillera dans ces pages des sculpteurs la plupart du temps exclus des grandes messes muséographiques et des échanges institutionnels, qui ont aussi le droit de croire en leur destin, les routes de l'art nétant pas univoques.