Architecture

Enchâssée dans ses montagnes, l'Auvergne apparaît secrète avec ses pierres de lave, ses immenses plateaux d'alpages, son climat rude. Qui a la curiosité d'y pénétrer découvrira un pays riant et coloré, riche du contraste entre les limagnes, les monts et les plateaux, les torrents d'altitude et les cours d'eau paisibles. Cette variété se retrouve dans l'architecture, parfaitement adaptée à la diversité des paysages et des matériaux. Accoutumés à la rudesse des conditions de vie, les Auvergnats ont su créer leurs propres industries, comme la coutellerie de Thiers, le travail du cuivre à Aurillac, la dentelle du Puy, la papeterie d'Ambert, ou développer les ressources naturelles avec le thermalisme, l'exploitation des forêts et des mines. L'intérieur des maisons reflète une économie domestique bien pensée.

L'épopée templière des XIIe et XIIIe siècles ne saurait se résumer à une chronique événementielle des batailles en Terre sainte. Pendant que la plupart des chevaliers du Temple, plus connus aujourd'hui sous le nom de Templiers, guerroient sous le soleil d'Orient, nombre d'entre eux oeuvrent en Occident pour assurer dans l'ombre et l'anonymat la logistique de combattants drapés de gloire. C'est sur les pas des commanderies templières qui, aux quatre coins du royaume de France, participent à l'effort de guerre des croisés en Terre sainte, que cet ouvrage vous propose de partir. De la première croisade lancée à Clermont en 1095 jusqu'à la confiscation des biens templiers en 1312, vous découvrirez, en une trentaine de repères chronologiques, le développement des implantations templières dans notre pays et la variété de leurs vestiges... Photographies des sites, documents anciens, mais aussi plans et cartes retracent dans ces pages la richesse et la diversité du patrimoine liées à l'activité des Frères du Temple.

La France est le berceau de l'architecture romane. La naissance de celle-ci, à la charnière des deux premiers millénaires, est contemporaine de celle du royaume capétien. L'art roman participe ainsi, dès les origines, à l'identité profonde de notre pays.Il témoigne de la vigueur inventive d'une jeune civilisation, mais aussi de sa ferveur religieuse, exprimée dans une foisonnante variété de structures et de volumes. Il a ouvert la voie aux créations architecturales des siècles suivants et, aujourd'hui encore, nous pouvons en recueillir utilement le message esthétique et spirituelCe livre nous propose une découverte des formes romanes, de leur naissance à leur épanouissement, et un panorama de leur inépuisable diversité

Le monde monastique du Moyen Âge est un univers fascinant, riche d'histoire, de spiritualité et de mystère. Les moines ont été, durant toute l'époque médiévale, des acteurs essentiels dans l'élaboration de notre civilisation. Leurs abbayes, conçues et ressenties comme d'idéaux microcosmes, offrent toujours à nos regards leurs formes architecturales savantes et raffinées, qui sont de puissantes invites à l'initiation spirituelle. Cet ouvrage propose les clés principales pour ouvrir les portes de ce monde passionnant, dont les intemporelles leçons de sagesse sont toujours et plus que jamais d'actualité.

Sélection des principaux passages du dictionnaire raisonné de l'architecture de viollet-le-duc.

je n'ai jamais rêvé que de ponts, écrit que d'eux, pensé que sur ou sous eux

La terre est le matériau de construction le plus naturel, immédiatement à disposition et recyclable, ne nécessitant souvent que peu de transformations et donc énergétiquement avantageux. Les Anciens ne s'y trompèrent pas, comme en témoignent les ziggourats mésopotamiennes ou la pyramide de Sésostris II en Égypte, dont seul subsiste le coeur de briques en terre crue.Publié à l'occasion de l'exposition «Ma terre première», d'abord présentée à la Cité des sciences et de l'industrie, ce livre part à la découverte de l'exceptionnel patrimoine en terre, de la mythique Shibam au Yémen, la «Manhattan» du désert, jusqu'aux étranges habitations collectives des Hakkas en Chine, en passant par les cases obus du Cameroun. Il n'oublie pas pour autant l'habitat rural européen, ni les prouesses des architectes contemporains, fascinés par les qualités du matériauDe fait, les propriétés physico-chimiques de la terre, véritable «béton naturel», sont inestimables pour la construction : l'ouvrage propose de comprendre pourquoi grâce à des expériences simples et ludiques. D'autant que de cette compréhension pourraient surgir des pistes pour développer des alternatives aux matériaux industriels qui, comme le ciment, posent aujourd'hui de graves problèmes environnementaux.

Ce guide d'architecture du XXe siècle présente une sélection de plus de 300 bâtiments réalisés sur les huit départements du Midi toulousain, dont 71 pour la seule ville de Toulouse. L'inventaire ouvre sur une vision large de la création architecturale intégrant le génie civil des ponts, barrages, bâtiments industriels, mais aussi de simples maisons en auto-construction. Ce guide fait suite à un inventaire d'architecture du XXe siècle commandé par la direction régionale des Affaires culturelles de Languedoc-Roussillon - Midi-Pyrénées, qui avait listé près de 2500 bâtiments, comblant un vide au regard des études réalisées par la plupart des régions françaises. En introduction de chaque département, un expert pointe la spécificité de l'architecture locale. Une liste complémentaire de plus de 300 bâtiments accompagne les notices détaillées. Les auteurs, spécialistes de la question, ont déjà publié plusieurs ouvrages et articles sur l'architecture de la période de l'après-guerre en France et à l'étranger.

Les musées sont souvent installés dans des lieux patrimoniaux, classés monuments historiques. Cette rencontre d'une architecture et d'une collection pose un nombre important de questions que devront résoudre ensemble conservateurs et architectes. Les normes contemporaines (comme l'accessibilité) nécessitent également des aménagements spécifiques respectueux du patrimoine. Cette livraison de Monumental fait le point sur ce sujet passionnant, de Paris à Colmar, de Dijon à Florence.Ce numéro propose au lecteur de pénétrer au coeur des musées installés dans des sites patrimoniaux. Les exemples choisis reflètent les différentes questions posées par leur protection, leur restauration ou leur extension, ainsi que la mise aux normes, notamment en termes d'accessibilité, de ces lieux très fréquentés par le public. Ainsi en est-il de la modernisation du musée de Cluny, de la rénovation et de l'extension de l'hôtel de La Monnaie à Paris, du musée Unterlinden à Colmar ou encore de la restructuration du musée des Beaux-Arts de Dijon. Les interventions sur des réalisations plus récentes, comme celles de Roland Simounet au LaM (Villeneuve-d'Asq) et son aménagement du musée Picasso, font l'objet d'une approche différenciée. Trois site étrangers témoignent de typologies et d'échelles diverses, du Nomadic - objet-musée - désormais conservé à Belfast, jusqu'au site de plein air, ancienne usine à gaz reconvertie en musée et espace culturel, à Athènes

Pour sa première livraison de l'année 2008, « Monumental » aborde un thème dépassant largement les contours de l'Hexagone : le patrimoine mondial. Ce dossier, rédigé par les principaux acteurs des pays adhérents au Comité du patrimoine mondial, en retrace l'historique, explique la mise en ouvre de la convention dans le contexte international, le suivi en matière de conservation, valorisation et gestion de ces sites. L'idée de créer un mouvement international destiné à protéger le patrimoine culturel est née après la Première Guerre mondiale. En 1972, la Convention générale de l'Unesco a décidé d'associer la conservation des sites naturels à celle des sites culturels. Depuis, le bilan des biens inscrits souligne les nouvelles orientations, l'intégration de nouveaux concepts mais aussi les difficultés de gestion à l'échelle internationale

Avant de se dresser vers le ciel, les cathédrales ont d'abord été, dans toute l'Europe, de vastes chantiers où des milliers d'hommes ont oeuvré.Des commanditaires aux apprentis, les oeuvriers des cathédrales sont aussi divers que méconnus du public. Par une série de portraits des différents corps de métiers, cet ouvrage permet de mieux comprendre les responsabilités de chacun : maîtres d'ouvrage, tailleurs de pierre, charpentiers, sculpteurs, peintres, etc. En rendant hommage à leur vie quotidienne dans ses aspects les plus pratiques et matériels, il pénètre dans les coulisses de l'entreprise cathédrale en en révélant les enjeux économiques, politiques, sociaux et, bien sûr, religieuxEminent spécialiste, François Icher invite, en texte et en images, à relire de manière originale et percutante les codes et les symboles du Moyen Age.

Eteignez un haut fourneau, il ne tarde pas à rouiller. Dans le plus modeste lavoir de village laissé à l'abandon depuis un quart de siècle, l'eau continue de couler. L'eau, c'est l'âme et le génie du lieu. Construit le plus souvent avec de modestes moyens, dans la ferveur républicaine d'un XIXe siècle préoccupé d'hygiène et de salubrité publiques, le lavoir a pris en de nombreux endroits des allures de petit temple rustique. Les femmes l'ont investi. Elles ont, pendant plusieurs générations, surfilé les rituels de la lessive des confidences domestiques et des secrets d'état qu'elles n'échangeaient plus, désormais, que dans la pénombre humide du lavoir.Ecoutez bien : dans la sereine désuétude de ce patrimoine rural et urbain qui reste à découvrir et à sauvegarder, l'eau chuchote, l'eau persifle toujours.

La plus emblématique des cathédrales de France fait l'actualité et porte au-devant de la scène des monuments le patrimoine français de chaque ville. Cet ouvrage rassemble les photographies d'art des 103 cathédrales officielles que compte notre héritage. D'éminents auteurs (poètes, architectes, philosophes, historiens...) complètent sous forme d'extraits cette présentation dans un remarquable ouvrage de luxe de 144 pages, 110 photos.

L'arrivée à Palmyre réserva aux premiers explorateurs intrépides qui la visitèrent, à la fin du XVIIe siècle, un accueil saisissant : tous témoignent, dans leurs écrits, de l'étrangeté de ces ruines solennelles, surgies au milieu d'un désert hostile.Peu de sites offrent une image aussi énigmatique que Palmyre, alimentée par la rareté des sources historiques, les légendes qui entourent ses origines (n'aurait-elle pas été fondée, selon une croyance ancestrale - non confirmée par l'archéologie -, par le roi Salomon, fils de David ?) et, surtout, par son caractère inclassable dans les typologies traditionnelles. Gérard Degeorge rend compte de la fascination exercée par ces pierres, et retrace l'histoire chaotique d'une cité qui demeure, encore aujourd'hui, largement méconnue : comment, d'une petite communauté de tribus peu à peu sédentarisées dans cette oasis du désert de Syrie, Palmyre s'éleva, à la faveur de sa situation de carrefour stratégique, au rang de puissance commerciale de premier ordre, exerçant le monopole sur les routes caravanières entre l'Inde et l'OccidentChoyé par l'Empire romain qui prisait cette richesse, jamais pourtant ce peuple aux origines mêlées ne se soumit totalement. Sous la conduite de la mythique reine Zénobie, la plus noble des femmes de l'Orient et la plus belle , impératrice autoproclamée qui régna sur toute l'Asie mineure, il se posa en rival d'Aurélien, empereur à Rome. Les ruines de cet empire, l'auteur, tel un déchiffreur d'énigmes, s'est patiemment attaché à les comprendre, à la lumière des découvertes archéologiques les plus récentesIl décrit comment l'architecture porte les traces de l'histoire mouvementée de la ville : à la bigarrure d'une population d'origines araméenne, arabe ou iranienne, mais qui subit profondément l'influence gréco-romaine, fait écho un art mélangé, inclassable. La superposition des styles dans le temple du dieu Bel, le contraste entre le faste de l'Agora, du théâtre et des bains de la ville aux prétentions impériales, et le mystérieux visage des statues funéraires, aux yeux grands ouverts..Dans la préface, Paul Veyne nous transporte au coeur de l'étrangeté palmyrénienne. Il détaille les multiples composantes qui s'y amalgament : l'antique fonds tribal araméen, qui restera vivace jusqu'à la conquête islamique

Le style moghol est la création délibérée d'une lignée de souverains qui, dans l'Inde du XVIe au XIXe siècle, encouragèrent, employèrent et financèrent des générations d'architectes, de calligraphes, de peintres, de tisserands et d'artisans du métal. Puisant au coeur des arts du monde islamique plus vaste, notamment la Perse et l'Asie centrale, mais solidement enraciné dans les traditions indiennes, ce style imprégna le moindre aspect de la vie des empereurs moghols - de Babur à Aurangzeb -, de leur aristocratie et des membres de leur famille. Il influença leurs manières et l'étiquette de la Cour, les plats et les coupes à vin qu'ils utilisaient, leurs riches vêtements et leurs somptueux bijoux, les opulents intérieurs de leurs palais ornés de magnifiques tapis et de brocarts, et les majestueux monuments - tels le Taj Mahal ou les Forts rouges d'Agra et de Delhi - qui proclamaient leur richesse et leur puissance.

Situé dans un impressionnant environnement naturel, l?ensemble monumental de la sierra de Rodes comprend l'?abbaye Sant Pere de Rodes, le château de Sant Salvador de Verdera et le village de Santa Creu.

Partagée par Colette Soulages, la générosité de Pierre Soulages pour sa ville natale donne naissance à un bâtiment pour sa ville natale. Rodez crée un événement international en ouvrant le premier musée français consacré à un peintre en activité, l'un des artistes les plus renommés de ce siècle. Pour présenter ses oeuvres, RCR arquitectes a conçu des volumes puissants enracinés dans le coeur de la ville et des espaces intenses qui dialoguent avec l'oeuvre peinte et gravée. Par ses façades de Corten évoquant la somptuosité des Brous de noix et les murs et les sols d'acier l'intensité des Outrenoirs, cette architecture se met au diapason des racines créatives de Pierre Soulages. Au fil du parcour muséographique, le visiteur s'immerge dans l'unité de l'architecture, ressent la quête exigeante de la lumière et d'un espace induisant la spécificité de l'oeuvre, s'ancre dans les racines obscures de l'humanité pour mieux surgir dans la lumière du présent.Dialogue avec une oeuvre, cette architecture est aussi un hommage aux composantes de la ville, haute et basse, historique et actuelle, minérale et végétale, dense et ouverte. En articulant la célébration permanente d'une oeuvre accomplie à la présentation temporaire de parcours créatifs en gestation, et, avec le Café Bras, les arts plastiques à l'architecture et à la gastronomie, le musée Soulages invite à multiplier les plaisirs culturelsEn mai 2015, un an après son inauguration, le musée Soulages a accueilli plus de 255 000 visiteurs et se hisse déjà parmi les plus grands musées de province en terme de fréquentation.

La présentation des pays de la Basse Auvergne, les matériaux et les éléments du bâti (les matériaux des murs, les liants et mortiers, les charpentes et couvertures, les caves), la description régionale (les pays de plaine, les pays de collines, les pays de hauts plateaux, les pays de montagne).

la richesse et la diversité des vieilles demeures sont telles qu'un ouvrage unique ne peut les contenir toutestoutefois, la vingtaine de régions envisagées ici offre un panorama suffisamment vaste pour que rien d'essentiel ne soit oublié. les auteurs sont des spécialistes de géologie régionale qui analysent avec leur personnalité et leur originalité les rapports entre la pierre et l'architecture. il ne faut pas donc pas s'attendre à un canevas rigide oú s'enferme la description de chaque type de maison, mais à des approches diverses et à des présentations variées oú les relations entre les matériaux, l'architecture et le milieu sont aussi mises en évidence

Conçu comme un journal, cet ouvrage retrace les 1423 jours qu'ont nécessité la commande, puis la conception, la construction et enfin l'inauguration de ce musée prisé tant par les amateurs de mode que d'architecture. Depuis le premier appel téléphonique de Pierre Bergé pour proposer à l'agence franco-marocaine Studio KO de réaliser le musée jusqu'à l'inauguration en 2017, un mois après le décès de son commanditaire, cet ouvrage raconte et illustre avec une rare originalité l'ensemble du processus qui donnera vie au sublime bâtiment. Établi à Paris et à Marrakech et fondé en 2000 par Karl Fournier et Olivier Marty, Studio KO est l'une des agences d'architecture et de décoration d'intérieur les plus prisées du moment. Renommé pour son esthétique minimaliste et l'attention qu'il prête à l'artisanat et aux savoir-faire locaux, le duo réalise des projets résidentiels et publics contemporains dans le monde entier. Le récit de la création d'un musée très vite devenu une destination incontournable qui célèbre l'architecture, le design et la mode à travers l'oeuvre d'un des plus grands couturiers de notre temps Un document passionnant sur les coulisses du processus créatif du Studio KO, de la première esquisse au choix des briques les plus adaptées pour fabriquer le motif en dentelle de la façade en passant par la forme des sièges de l'auditoriumLargement illustré de croquis, dessins techniques, clichés de réunions avec les clients, le directeur du musée et les nombreux collaborateurs, ainsi que des photographies du jardin et des magnifiques collections du muséeL'histoire de la relation unique entre les architectes et leur client, ingrédient indispensable à la construction de tout bâtiment extraordinaire.

Cet ouvrage offre un panorama historique et technique des réalisations architecturales des origines à nos jours, chaque chapitre marque une étape dans l'évolution de l'architecture, divisant ainsi le livre en autant d'unités d'étude. L'auteur replace les évolutions architecturales dans leur contexte politique, culturel et social, tout en soulignant l'impact que chaque projet a eu sur les générations suivantes. Pour cette nouvelle édition, l'auteur à revu et mis à jour l'intégralité du texte et de la bibliographie, et a largement augmenté les chapitres couvrant les périodes moderne et contemporaine. La maquette a été entièrement remaniée, avec plus de 400 illustrations, dont la moitié en couleur, et de précieux outils ont été ajoutés tels que des cartes, des chronologies et des biographies d'architectes.