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MANIFESTE INCERTAIN T9 - AVEC

MANIFESTE INCERTAIN T9...

Prix 19,17 €
C'est une sorte de miracle si l'on a pu exhumer les écrits de Fernando Pessoa, retrouvés dans une malle. Figurant aujourd'hui parmi les écrivains les plus célèbres du xxe siècle, il n'a en effet presque pas été publié de son vivant. Dans ce neuvième et ultime Manifeste incertain, nous assistons à l'éclosion non seulement du poète portugais mais aussi à celle de ses principaux « hétéronymes » - Ricardo Reis, Alvaro de Campos, Alberto Caeiro et Bernardo Soares -, dont il avait soigneusement créé l'oeuvre et la biographie.Nous le découvrons en Afrique du Sud, durant sa jeunesse, puis à Lisbonne sous les traits d'un modeste employé de bureau. Mais qui donc se cache derrière ce personnage terne et effacé qui n'aura connu qu'un seul amour, platonique et malheureuxQuittant le mode biographique, l'auteur nous entraîne ensuite dans ses propres aventures, en Afrique, dans le Sahara, aux États-Unis, en Chine populaire et dans différents pays d'EuropeTrois parties forment ce Manifeste - Avec Pessoa, L'horizon des événements et Souvenirs -, trois voix distinctes, entre biographie et autobiographie, narration et introspection.
DICTIONNAIRE AMOUREUX DES ILES

DICTIONNAIRE AMOUREUX...

Prix 22,50 €
Ce n'est pas parce qu'il a bourlingué, du Groenland à la Polynésie, du Japon au Chili, qu'Hervé Hamon est un collectionneur de cartes postales. Et ce n'est pas parce qu'il aime naviguer que les cocotiers et le sable blanc le fascinent.L'île, avant l'île, c'est le voyage vers l'île. Avec tous les imaginaires inimaginables. Celui du conquérant, de l'exilé ou du migrant, du naturaliste ou du missionnaire, du négrier ou du pirate, celui du déporté, celui de qui se rêve roi d'un monde pur. Celui qui quitte une île pour une autreLes îles ne sont pas des navires à l'ancre mais des montagnes émergées, quand bien même elles ne dépassent que de quelques mètres. Elles sont la plaque sensible de notre monde cerné d'eau, elles racontent nos convoitises, nos guerres, nos croyances, nos espoirs. Elles nous parlent d'écologie et de mondialisation autant que de distinction et de solitudePas étonnant que la littérature s'en soit emparée. Melville aux Marquises, Hugo à Guernesey, Tchékov à Sakhaline, Perec à Ellis Island, Albert Londres à l'île du diable, Soljenitsyne à Solovki, Dumas à If, Césaire ou Glissant à la Martinique, et ainsi de suite. Ce dictionnaire amoureux va de Fred et de Philémon sur le A d'océan Atlantique, à Robinson sur Juan Fernandez (où Defoe, du reste, n'a jamais mis les pieds).
L'ABECEDAIRE RAYMOND ARON

L'ABECEDAIRE RAYMOND ARON

Prix 19,00 €
Trois jours avant de se suicider, Romain Gary écrit à son ami : « Cher Raymond Aron, votre esprit souligne si bien ces temps obscurs que l'on en vient parfois, en vous lisant, à croire à la possibilité d'en sortir et à l'existence d'un chemin. Rares sont les cas où la force de la pensée rejoint celle d'un caractère. » « Temps obscurs », la formule fait étrangement écho aujourd'hui. Une Europe qui ne croit plus en ses valeurs. La violence, la haine, la confusion qui gagnent. L'insulte qui remplace le dialogue démocratique. Le brouhaha médiatique, la radicalité inquiétante des réseaux sociaux. Le désarroi des intellectuels.Le « petit camarade » de Sartre, qui fut son adversaire le plus intelligent, a tenté, sa vie durant, de penser le monde dans sa complexité. Son obsession : le goût de la vérité, la détestation des fake news, la défense de nos systèmes démocratiques, « les pires des régimes à l'exception de tous les autres »Les Désillusions du progrès, Penser la guerre, L'Opium des intellectuels... Il est salutaire aujourd'hui de relire ce « professeur d'hygiène intellectuel » dont parlait Claude Lévi-Strauss, l'un des esprits les plus lucides du XXe siècle.
CORRESPONDANCE - COFFRET I (18

CORRESPONDANCE -...

Prix 101,67 €
Ce coffret contient deux volumes de la correspondance de Victor Segalen soit plus de 1500 lettres - dont 1300 sont inédites - 184 illustrations hors-texte, et un troisième volume qui regroupe des cartes, quelques lettres annexes et un appareil critique (notices descriptives des lettres, bibliographie, index).
DOSTOIEVSKI : OEUVRES ROMANESQ

DOSTOIEVSKI : OEUVRES...

Prix 25,00 €
Les oeuvres romanesques 1875-1880 de Dostoïevski regroupent L'Adolescent, Le Garçon à la menotte, Le Moujik Maréï, La Centenaire, La Douce, Le Rêve d'un homme ridicule, Le Triton, sans oublier le roman qui est sans doute le chef-d'oeuvre du grand auteur russe : Les Frères Karamazov. Actes Sud entreprend la réédition en Thesaurus de l'oeuvre de Dostoïevski, magistralement traduite (et commentée) par André Markowicz. Trois autres volumes paraîtront courant 2014.
CHRONIQUES DU PLATEAU-MONT-ROY

CHRONIQUES DU...

Prix 24,17 €
Réédition du Thesaurus «Chroniques du Plateau-Mont-Royal» (Leméac/Actes Sud, 2000), qui contient : «La Grosse Femme d'à côté est enceinte», «Thérèse et Pierrette à l'école des Saints-Anges», «La Duchesse et le Roturier», «Des nouvelles d'Édouard», «Le Premier Quartier de la lune» et «Un objet de beauté». La Grosse Femme, Thérèse, Pierrette, Edouard, Albertine, Marcel... ce volume est l'occasion de retrouver, dans un Montréal plus vivant que jamais, les personnages hauts en couleur du grand cycle romanesque de Michel Tremblay.
UN ROI SANS DIVERTISSEMENT ET

UN ROI SANS...

Prix 55,00 €
«Si j'invente des personnages et si j'écris, c'est tout simplement parce que je suis aux prises avec la grande malédiction de l'univers, à laquelle personne ne fait jamais attention : l'ennui.» À en croire Giono, l'écriture n'aurait été pour lui qu'un divertissement. Non pas un simple jeu, entendons-le bien, mais le moyen de n'être plus «l'homme plein de misères» dont parle Pascal. Et de devenir l'une des voix narratives les plus fortes de l'histoire de la littérature. Démobilisé en 1918, très marqué par la guerre, Giono retrouve à vingt-trois ans son poste d'employé de banque à Manosque. Une décennie s'écoule au cours de laquelle il passe son temps à rédiger, en marge de son travail, des fiches descriptives révélant l'essence véritable des clients de la banque. «Une excellente école», selon lui, pour la «connaissance du coeur humain». Puis, en quelques mois, il écrit Colline (1929) . Le monde des lettres se dispute la publication de ce premier diamant rocailleux. Cest une révélation, et une rupture
NOUVELLES

NOUVELLES

Prix 25,00 €
Les histoires de Julio Cortazar s'inscrivent dans une grande tradition classique de la littérature fantastique. Mais chez lui, contrairement à ses prédécesseurs, pas de fantômes, pas d'ambiguïté:les histoires les plus élaborées ne tendent pas vers l'abstraction, elles gardent - et c'est leur mystère - la vitalité du quotidien. Cortazar s'inscrit aussi dans la tradition surréaliste du «merveilleux quotidien», du mystère de la réalité qu'il est réservé au poète de percer derrière les apparences, dans un état de rêve éveillé ou de transe. Il est ce voyant qui extrait l'insolite de la banalité, l'absurde de la logique, le prodigieux de l'ordinaire. L'extrême dépouillement du style ne peut qu'ajouter à l'illusion de la facilité. Ces histoires si simples à lire atteignent un sommet de la sophistication:l'alliance imprévisible du jeu, de la folie, de la poésie et de l'humour.
OEUVRES

OEUVRES

Prix 24,58 €
Max Jacob (1876-1944), écrivain et peintre, fut étroitement lié au cubisme et au modernisme littéraire. Pour la première fois réunies en un volume, ses oeuvres majeures - poèmes, récits, romans, contes, maximes - dévoilent l'envergure de son projet esthétique et spirituel. Burlesque et grave, tendre sous l'ironie, Max Jacob lutta sans cesse contre ses démons, de sa rencontre déterminante avec Picasso jusqu'à sa mort au camp de Drancy.
LE FER ROUGE DE LA MEMOIRE

LE FER ROUGE DE LA...

Prix 20,83 €
«A-t-on vraiment vécu quelque chose dont on n'arrive pas à faire le récit, à reconstruire significativement la vérité même minime - en la rendant ainsi communicable ? Vivre vraiment, n'est-ce pas transformer en conscience - c'est-à-dire en vécu mémorisé, en même temps susceptible de devenir projet - une expérience personnelle ? Mais peut-on prendre en charge quelque expérience que ce soit sans en maîtriser plus ou moins le langage ? C'est-à-dire l'histoire, les histoires, les récits, les mémoires, les témoignages : la vie ? Le texte, la texture même, le tissu de la vie ?» (Quel beau dimanche !, 1980) «Un jour viendrait, relativement proche, où il ne resterait plus aucun survivant de Buchenwald. Il n'y aurait plus de mémoire immédiate de Buchenwald : plus personne ne saurait dire avec des mots venus de la mémoire charnelle, et non pas d'une reconstitution théorique, ce qu'auront été la faim, le sommeil, l'angoisse, la présence aveuglante du Mal absolu - dans la juste mesure où il est niché en chacun de nous, comme liberté possible. Plus personne n'aurait dans son âme et son cerveau, indélébile, l'odeur de chair brûlée des fours crématoires.» (L'Écriture ou la vie, 1994)
PARTIR

PARTIR

Prix 25,00 €
Le titre retenu pour ce volume, Partir, annonce explicitement le projet éditorial. Sont ici réunis des textes choisis, organisés autour du thème du voyage, l'un des thèmes forts de l'oeuvre. Les textes sont assemblés par genre et, à l'intérieur du genre, par ordre chronologique. La vie nomade de Cendrars et l'extrême diversité de ses livres ont fait passer pour un touche-à-tout celui que sa curiosité et son ambition littéraire poussaient à une expérimentation incessante. L'ouverture de ses archives à la Bibliothèque nationale suisse de Berne a dissipé cette réputation d'improvisateur. Vie et écriture pour lui ne font qu'un : « la vie pauvre » des hommes de lettres le désespère. Partir, c'est être en phase avec le mouvement perpétuel, qui commande toute création. Et la bourlingue, telle qu'il la pratique, se mesure moins à la liste de ses voyages qu'au pouvoir de renouvellement de sa création.
OEUVRES

OEUVRES

Prix 22,83 €
«Le couteau revient souvent dans mon oeuvre. Peut-être provient-il du théâtre élisabéthain. En tant qu'instrument de mort, il est évident que je le préfère à l'arme à feu. Je crois que rien n'émeut autant le spectateur au théâtre ou au cinéma, le lecteur penché sur un livre, que l'apparition du couteau, lame nue, dans la main du meurtrier, et je crois aussi que dans le cas de l'écrivain devant la feuille blanche la simple pensée du couteau est inspiratrice au plus haut point. C'est ainsi qu'il en va avec moi, en tout cas, tellement que dans le conte bref j'ai du mal à m'en passer et qu'il revient [...] avec une fréquence que l'on peut juger exagérée. Tout écrivain, tout artiste, avouera, s'il ne cache pas son jeu, qu'il cherche à créer une certaine beauté, aussi originale qu'il se pourra. Moi, je suis particulièrement sensible à ce que William Butler Yeats appelle la beauté terrible. C'est cette beauté-là, quand l'occasion s'y prête, que je cherche à faire naître. D'où le petit couteau...Vous vous rappelez, n'est-ce pas, la sublime invention de Poe:le rasoir dans la main de l'orang-outan.» André Pieyre de Mandiargues.
A LA RECHERCHE DU TEMPS PERDU

A LA RECHERCHE DU...

Prix 29,17 €
« Que celui qui pourrait écrire un tel livre serait heureux, pensais-je, quel labeur devant lui ! Pour en donner une idée, c'est aux arts les plus élevés et les plus différents qu'il faudrait emprunter des comparaisons - car cet écrivain, qui d'ailleurs pour chaque caractère en ferait apparaître les faces opposées, pour montrer son volume, devrait préparer son livre minutieusement, avec de perpétuels regroupements de forces, comme une offensive, le supporter comme une fatigue, l'accepter comme une règle, le construire comme une église, le suivre comme un régime, le vaincre comme un obstacle, le conquérir comme une amitié, le suralimenter comme un enfant, le créer comme un monde sans laisser de côté ces mystères qui n'ont probablement leur explication que dans d'autres mondes et dont le pressentiment est ce qui nous émeut le plus dans la vie et dans l'art. Et dans ces grands livres-là, il y a des parties qui n'ont eu le temps que d'être esquissées et qui ne seront sans doute jamais finies, à cause de l'ampleur même du plan de l'architecte. Combien de grandes cathédrales restent inachevées ! » Marcel Proust, Le Temps retrouvé.
HISTOIRE DE MA VIE

HISTOIRE DE MA VIE

Prix 27,08 €
À 42 ans, en avril 1847, George Sand commence Histoire de ma vie dont la rédaction prendra huit ans. Somme méconnue, cet incontestable chef-d'oeuvre raconte comment Aurore Dupin est devenue écrivain sous le nom de George Sand. Mais il se présente aussi comme une quête des origines d'une modernité exceptionnelle. Sand rappelle qu'elle est arrière-petite-fille du maréchal de Saxe par son père et fille du peuple par sa mère. Avec une rare lucidité, elle analyse le «devenir soi» d'un caractère, rappelle sa petite enfance à Nohant, les conflits familiaux qui la déchirent, les tensions qui habitent une famille brisée par la mort du père, la grande mélancolie qui s'ensuit jusqu'à sa tentative de suicide à 17 ans. Si elle évoque admirablement le passé, Sand sait aussi dire le présent et l'avenir:elle expose ses vues sur le devenir de la société, le rôle de la religion, la condition des femmes. Histoire de ma vie reste un modèle de vivacité et de courage, de franchise et de détermination. George Sand fonde un genre:l'autobiographie au féminin.
OEUVRES CAILLOIS (TP)

OEUVRES CAILLOIS (TP)

Prix 27,08 €
«Mes livres, qui sont très disparates, qui parlent de la guerre, du rêve, de la poésie, des insectes, de la fête, etc. représentent des préoccupations qui peuvent sembler différentes et parfois même incompatibles. Aussi j'ai été frappé de cela et même un peu inquiet. Je n'ai pas voulu les aligner comme dans un échiquier - mais en essayant de trouver ce qu'elles avaient de commun, ce que l'on pourrait nommer le tissu conjonctif ou tissu interstitiel, je me suis aperçu que mes livres créaient également des relations obliques entre eux, de sorte que leurs relations étaient plus complexes que ce que j'avais d'abord imaginé.» Roger Caillois.
SNOPES

SNOPES

Prix 24,58 €
Les convulsions que subit le comté de Yoknapatawpha, Mississippi, se propagent à partir d'une horde d'intrus rusés et opportunistes, les Snopes, ces canailles de petits blancs sans foi ni loi, dont l'ascension et la multiplication mettent en péril l'identité du Sud. Une fois l'onde de choc appréciée à sa juste mesure, le vieux Sud sort de sa léthargie et relève le gant. Une guerre inavouée, pernicieuse et sauvage, sorte de pendant de la guerre de Sécession. «- Vous voyez, dit l'oncle. C'est à désespérer. Même quand vous vous débarrassez d'un Snopes, il y en a déjà un autre dans votre dos avant même que vous puissiez vous retourner. - C'est vrai, dit Ratliff avec sérénité. Et dès que vous y regardez, vous voyez au premier coup d'oeil que c'est jamais rien qu'un Snopes de plus.» Le Domaine.
OEUVRES

OEUVRES

Prix 26,67 €
«Mr. Greenleaf accourait vers elle, brandissant son fusil, et elle le vit venir à elle, bien qu'elle ne regardât pas dans sa direction. Elle le vit s'approcher en longeant la lisière d'un cercle invisible, et la ligne d'arbres était béante derrière lui, et ses pieds ne foulaient que le vide. Il visa l'oeil de la bête et fit feu quatre fois. Elle n'entendit pas les détonations, mais elle perçut le tremblement de l'énorme corps alors que le taureau s'affaissait et l'entraînait dans sa chute, rivée à sa tête au point qu'elle semblait, lorsque Mr. Greeleaf fut près d'elle, se pencher sur l'oreille de l'animal et lui chuchoter une ultime révélation.» Mon mal vient de plus loin.
REPORTAGES, ROMANS

REPORTAGES, ROMANS

Prix 29,00 €
Lisez la presse, écoutez les bruits du monde : vous entendrez l'écho de ce journaliste-écrivain qui fit deux guerres comme combattant, sillonna tous les continents pour ses reportages et fut surnommé «L'Empereur» par tous ses confrères. Une résonnance évidente quand on réalise à quel point il fut aussi le témoin de bien des fureurs qui se prolongent aujourd'hui. Il est pourtant, d'abord, salué comme un romancier, auteur de multiples best-sellers dont L'Équipage, belle de jour, Le Lion, L'Armée des ombres... Pourtant, ce sont bien les reportages qui sont à l'origine de tout : la matrice, la source d'inspiration et la matière brute de ses nouvelles et de ses romans. Il suffit de lire les reportages qui les inspirèrent pour non seulement se convaincre de leur intérêt, mais plus encore se laisser entraîner dans des histoires dont l'on ressort souvent les yeux pleins de poussière. Et de se convaincre que l'écriture du Kessel journaliste a cette vertu première : nous informer et, même, nous faire rêverLe croisement perceptible entre reportages et nouvelles, entre vie intime et roman, c'est la manière Kessel. Il se sert de ses reportages pour nourrir sa production littéraire, change parfois les titres, injecte ici ou là, laisse mûrir. Mais, quoi qu'il fasse, il n'oublie rien ni personne. Et qui a dit qu'un article ne survivait pas à la date de sa parution ? Ceux de Kessel sont vivants, colorés, vibrants d'une curiosité et d'une générosité salutaires. La lecture de ses articles ne doit donc pas attendre : ils sont la matière même du siècle tourmenté qui fut le sien et qui est encore le nôtre.
OEUVRES

OEUVRES

Prix 36,00 €
«Autrefois on disait déjà la colline comme on aurait dit la mer ou la forêt. J'y allais le soir, quittant la ville qui s'obscurcissait, et, pour moi, ce n'était pas un endroit comme un autre, mais un aspect des choses, une façon de vivre. [...] J'y montais le soir pour éviter le sursaut des alertes : les chemins fourmillaient de gens, de pauvres gens que l'on évacuait pour qu'ils dorment au besoin dans les prés, en emportant un matelas sur leur vélo ou sur leur dos, criaillant et discutant, indociles, crédules, amusés.» Cesare Pavese, La Maison des collines, 1948.
NOUVELLES COMPLETES I ET II

NOUVELLES COMPLETES I...

Prix 45,83 €
Maître incontesté de la science-fiction, auteur de chefs-d'oeuvre tels que Ubik, Les androïdes rêvent-ils de moutons électriques?, récompensé par le prix Hugo en 1963 pour Le Maître du Haut Château, Philip K. Dick (1928-1982) a imprimé ses propres visions dans l'imaginaire de son public, de ses pairs et des cinéastes (Blade Runner, Total Recall, Minority Report).Psychologiquement fragile, hanté par la mort de sa soeur jumelle, par la guerre froide et la menace atomique, il a trouvé dans la science-fiction le moyen d'exprimer ses propres obsessions, sa défiance vis-à-vis du monde qui l'entoure. Lecteur assidu des pulps pendant sa jeunesse, amateur de littérature classique et de philosophie, Philip K. Dick propose très tôt une autre vision de la science-fiction et de la fantasy, loin de l'imagerie des space opera d'alors... Par un recours aux topoï du genre (guerres spatiales, robots menaçants...), au trompe-l'oeil de mondes parallèles, superposés ou truqués, Dick n'a cessé de questionner la réalité, le présent et le futur, en suivant les évolutions historiques et sociétales des États-Unis, dont il dévoilera la face sombre avec une incroyable acuité.Rédigées à partir de 1947, parfois à un rythme frénétique, les nouvelles jouent un rôle essentiel dans la construction dickienne:véritable laboratoire d'idées, de formats, réservoir de personnages et de néologismes, elles constituent à la fois les soubassements et la pierre angulaire d'une oeuvre foisonnante (cent vingt nouvelles et quarante-cinq romans).
ECRIRE LA VIE

ECRIRE LA VIE

Prix 26,67 €
«Écrire n'est pas pour moi un substitut de l'amour, mais quelque chose de plus que l'amour ou que la vie.» 15 janvier 1963 «Cette sensation terrible, toujours, d'être à la recherche de l'écriture inconnue, comme cela m'arrive de désirer une nourriture inconnue. Et je vois le temps passer, nécessité d'écrire contre le temps, la vieillesse.» 3 août 1990 «Écrire la vie. Non pas ma vie, ni sa vie, ni même une vie. La vie, avec ses contenus qui sont les mêmes pour tous mais que l'on éprouve de façon individuelle:le corps, l'éducation, l'appartenance et la condition sexuelles, la trajectoire sociale, l'existence des autres, la maladie, le deuil. Je n'ai pas cherché à m'écrire, à faire oeuvre de ma vie:je me suis servie d'elle, des événements, généralement ordinaires, qui l'ont traversée, des situations et des sentiments qu'il m'a été donné de connaître, comme d'une matière à explorer pour saisir et mettre au jour quelque chose de l'ordre d'une vérité sensible.» juillet 2011
OEUVRES

OEUVRES

Prix 25,00 €
«Changer la vie, oui, mais non le monde, dont je faisais ma divinité. Ce n'est pas par lâcheté, ni par indifférence que Camus s'abstient de communier dans l'amour universel et répugne aux ferveurs collectives, mais par une folie d'équité. À ceux qui cherchent un sens à la vie, Camus répond qu'on ne sort pas du ciel qui nous contient. À ceux qui se désolent de l'absurde, Camus raconte que le monde est beau et que cela suffit à remplir le coeur d'un homme. À ceux qui souhaitent la tyrannie parce que l'Homme n'est pas à la hauteur du bien qu'on lui veut, Camus dit qu'il faut aimer les hommes avant les idées. Aux partisans de la haine, il décrit la gratitude. Aux indignés et aux sectateurs d'un autre monde possible qui s'endorment, sereins, sur l'oreiller des contestations incontestables, Camus enseigne que la véritable exigence est le contraire de la radicalité. Sa solitude n'est jamais celle du misanthrope. Son combat n'est pas celui du révolutionnaire. À l'inverse de ceux dont le goût de l'absolu s'épanouit dans l'inefficacité pratique, les héros de Camus baissent rarement les bras dans une bataille qu'ils savent sinon perdue d'avance, du moins toujours à recommencer. Car enfin, c'est dans la révolte elle-même que Camus cherche l'intransigeance exténuante de la mesure, c'est par elle qu'il veut empêcher que le monde ne se défasse, et c'est au nom du courage qu'il se méfie des enragés. Albert Camus soigne le désespoir par le sentiment qu'il n'est pas nécessaire d'espérer pour entreprendre - c'est le seul homme normal que je connaisse.» Raphaël Enthoven.