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L-AUBE A BIRKENAU

L-AUBE A BIRKENAU

Prix 16,67 €
« La guerre avait fauché une génération. Nous étions effondrés. Mon oncle et ma tante avaient beau être médecins, ils ne possédaient plus rien. Leur clientèle avait disparu. Leur maison avait été pillée. Leurs économies avaient fondu. Le lendemain de mon arrivée à Paris, comme ils n'avaient ni argent ni vêtements à m'offrir, c'est une voisine qui m'a secourue avec une robe et des sous-vêtements.Il régnait dans la maison une atmosphère de désolation. Il n'y avait plus le moindre meuble. Les miroirs avaient été volés, à part ceux qui étaient scellés aux murs et que les pillards n'avaient pas pu emporterJe faisais ma toilette matinale devant un miroir brisé par une balle. Mon image y apparaissait fissurée, fragmentéeJ'y voyais un symboleNous n'avions rien à quoi nous raccrocher. Ma soeur Milou était gravement malade, mon oncle et ma tante avaient perdu le goût de vivreNous faisions semblant de vouloir continuer. »Simone Veil raconte son enfance, sa déportation, et l'impact de cette épreuve dans sa vie.
PLAISIR ET NECESSITE

PLAISIR ET NECESSITE

Prix 17,08 €
Depuis mon plus jeune âge, j'ai une passion : les livres. Ils ont forgé mon enfance, ils sont le fil directeur de ma vie professionnelle. Je suis née belge, la France m'a accueillie et m'a permis d'agir. De la Belgique jusqu'au ministère de la Culture où j'ai passé dix-sept mois, j'ai traversé des moments heureux, exigeants, durs parfois, mais aussi inespérés. Toute ma vie je me suis engagée. Car je crois au pouvoir du dialogue face au cynisme du monde moderne, je crois à l'entraide citoyenne contre les violences du capitalisme, je crois à la solidarité dans une société encore inégalitaire envers les femmes. Dès que j'ai découvert le monde politique au plus haut niveau, j'ai vu l'immense responsabilité que cela impliquait. Comment une femme de 66 ans, inscrite à aucun parti, sans expérience des institutions, peut-elle se rendre utile à son pays ? Ces mois où j'ai expérimenté le pouvoir de faire méritent, je crois, d'être racontés. La culture est, à mes yeux, un plaisir et une nécessité. Je voudrais vous faire partager ce qui m'anime.
LA MER ET AU-DELA

LA MER ET AU-DELA

Prix 15,42 €
Elle était qui pour moi ? Ni mon amante ni mon amie, plutôt ma soeur d'affinités.Les mêmes démons nous tourmentaient : la famille, la société, la mer, une envie folle de partir loin, elle sur ces voiliers que j'aime tant, mon premier job, et moi de par les mots sans limites qu'elle chérissait comme des voiliersQui a tué Florence Arthaud le 9 mars 2015 ? Ses démons ? L'alcool ? La misogynie des puissants ? Le hasard d'un accident aérien dans le ciel d'Argentine ? Saura-t-on jamais les secrets de cette Antigone indomptée qui partait en mer défier la chance et les hommes.
LE ROMAN VRAI D'ALEXANDRE

LE ROMAN VRAI D'ALEXANDRE

Prix 20,00 €
« Ce livre est l'histoire de mes mensonges.Sans doute est-ce le plus risqué que j'écrirai jamaisIl m'est vitalJusqu'où suis-je allé dans l'aveu ?Je n'ai pris aucun ménagementUn jour, il faut bien déchirer le voile, rompre avec le comédien et coïncider avec soi. »
BONHEURS DU JOUR

BONHEURS DU JOUR

Prix 12,50 €
Il y a dans une vie des bonheurs soudains qui surgissent alors que le contexte ne semblait pas s'y prêter, mais qui existent malgré tout et qui tiennent bon, contre vents et marées, au point d'imprégner durablement la mémoire. Ces bonheurs sont des révélateurs : c'est lorsqu'ils disparaissent que leur nécessité s'impose à nous. Cloués sur un lit d'hôpital, nous mesurons le prix de la moindre promenade en ville. Ce sont des bonheurs modestes mais intenses : bonheurs de la rencontre - d'un visage, d'un paysage, d'un livre, d'un film ou d'un refrain, d'une altérité reçue et réinventée. Ils nous disent quelque chose du lien social et de la solitude, du passé et de l'avenir, de la relation aux autres, du corps et des sens, du rapport à l'espace et au temps, autrement dit de la constitution symbolique de l'être humain.Dans ce livre, Marc Augé, l'un des plus grands anthropologues contemporains, analyse la nécessité pour l'homme de ces « bonheurs malgré tout ». Son récit, nourri d'exemples personnels, esquisse au fil des pages un autoportrait anachronique, un journal de bord sans ordre qui instaure un dialogue avec le lecteur et le prend à témoin comme au fil d' une conversation.
JOURNAL - VOLUME 1 - LES ANNEE

JOURNAL - VOLUME 1 -...

Prix 20,83 €
Inédit en France, le Journal du grand écrivain hongrois Sandor Marai éclaire l'homme et l'oeuvre d'une lumière nouvelle.Romancier, chroniqueur, Sandor Marai fut également le témoin et l'acteur d'une époque dont il a consigné les événements dès 1943 dans un Journal qui l'a accompagné jusqu'à la fin de ses jours, devenant un de ses chefs-d'oeuvreCe premier volume couvre la période historique la plus riche - la guerre, l'arrivée des Soviétiques, le départ en exil - et dévoile des passages plus personnels de l'oeuvre où se déploient la causticité et la clairvoyance de l'homme de lettresSous la direction de la traductrice Catherine Fay, avec la collaboration d'Andras Kanyadi, maître de conférences à l'INALCO, cette édition du Journal apparaît comme la pièce maîtresse de l'oeuvre de Marai : au fil de pages superbes, où le moindre détail prend une ampleur romanesque, on assiste à la pensée en mouvement d'un homme conscient que sa seule façon d'être au monde est l'écriture.
PASSE COMPOSE

PASSE COMPOSE

Prix 18,75 €
« Je me suis longtemps refusée à imiter les confrères qui publient leurs Mémoires, persuadés que leur moi mérite exhibition et que les épisodes de leur vie personnelle et professionnelle suscite l'intérêt. Le journalisme est un métier comme un autre et la télévision n'est souvent qu'une usine à baudruches. A tous ceux qui m'interrogeaient à ce sujet, je n'ai cessé de déclarer qu'à ce petit jeu narcissique, on ne me prendrait pas. Publier cet ouvrage m'oblige à manger mon chapeau. Me voici à mon tour piégée dans ce paradoxe : écrire comme tout le monde, en espérant intéresser tout le monde à une vie qui ne serait pas celle de tout le monde. Il faut assumer ses contradictions et ne pas avoir peur de se désavouer. C'est dit...Les personnes que je croise me regardent comme une vieille connaissance à laquelle elles associent deux images contradictoires : la présentatrice d'une émission qui fut célèbre il y a plus de vingt ans et qui demeure dans la mémoire collective
UNE FAROUCHE LIBERTE

UNE FAROUCHE LIBERTE

Prix 12,42 €
Gisèle Halimi : Soixante-dix ans de combats, d'engagement au service de la justice et de la cause des femmes. Et la volonté, aujourd'hui, de transmettre ce qui a construit cet activisme indéfectible, afin de dire aux nouvelles générations que l'injustice demeure, qu'elle est plus que jamais intolérable. Gisèle Halimi revient avec son amie, Annick Cojean, qui partage ses convictions féministes, sur certains épisodes marquants de son parcours rebelle pour retracer ce qui a fait un destin. Sans se poser en modèle, l'avocate qui a toujours défendu son autonomie, enjoint aux femmes de ne pas baisser la garde, de rester solidaires et vigilantes, et les invite à prendre le relai dans le combat essentiel pour l'égalité à l'heure où, malgré les mouvements de fond qui bouleversent la société, la cause des femmes reste infiniment fragile.Depuis l'enfance, la vie de Gisèle Halimi est une fascinante illustration de sa révolte de « fille ». Farouchement déterminée à exister en tant que femme dans l'Afrique du Nord des années 30, elle vit son métier comme un sacerdoce et prend tous les risques pour défendre les militants des indépendances tunisienne et algérienne et dénoncer la torture. Avocate plaidant envers et contre tout pour soutenir les femmes les plus vulnérables ou blessées, elle s'engage en faveur de l'avortement et de la répression du viol, dans son métier aussi bien que dans son association « Choisir la cause des femmes ». Femme politique insubordonnée mais aussi fille, mère, grand-mère, amoureuse... Gisèle Halimi vibre d'une énergie passionnée, d'une volonté d'exercer pleinement la liberté qui résonne à chaque étape de son existence« Impose ta chance, serre ton bonheur et va vers ton risque » : ces mots de René Char, son poète préféré, pourraient définir Gisèle Halimi, cette « avocate irrespectueuse », et sa vie de combats acharnés pour la justice et l'égalité.
BERTHE MORISOT - NED - BIOGRAP

BERTHE MORISOT - NED -...

Prix 20,00 €
« Berthe Morisot est au coeur - sinon le coeur - de la grande aventure impressionniste. Ni grâce ni muse, mais peintre à part entière dans un univers d'hommes qui admirent son pinceau, sa palette - autant que ses yeux noirs -, elle figure parmi les artistes les plus audacieux de son époque.Degas, Monet, Renoir furent ses amis et la tenaient en haute estime. Manet l'a peinte inlassablement, elle porte son nom pour l'état-civil. Provocation... ? C'est un monde sans sexe et sans violence que j'ai choisi de peindre à travers ce portrait d'une femme - résolument pudique, secrète, étrangère à toute forme d'exhibitionnisme, et pourtant passionnée, ardente, dont toute la vie est habitée par les démons du désir et du rêve. »D. B.
RETOUR A BIRKENAU

RETOUR A BIRKENAU

Prix 10,83 €
Moi-même je le raconte, je le vois, et je me dis c'est pas possible d'avoir survécu...Arrêtée par la Gestapo en mars 1944 à Avignon avec son père, son petit-frère de douze ans et son neveu, Ginette Kolinka est déportée à Auschwitz-Birkenau : elle sera seule à en revenir, après avoir été transférée à Bergen-Belsen, Raguhn et Theresienstadt. Dans ce convoi du printemps 1944 se trouvaient deux jeunes filles dont elle devint amie, plus tard : Simone Veil et Marceline Rosenberg, pas encore Loridan - IvensAujourd'hui, à son tour, Ginette Kolinka raconte ce qu'elle a vu et connu dans les camps d'extermination. Ce à quoi elle a survécu. Les coups, la faim, le froid. La haine. Les mots. Le corps et la nudité. Les toilettes de ciment et de terre battue. La cruauté. Parfois, la fraternité. La robe que lui offrit Simone et qui la sauva. Que tous, nous sachions, non pas tout de ce qui fut à Birkenau, mais assez pour ne jamais oublier
GUY MARTIN : MON AUTOBIOGRAPHI

GUY MARTIN : MON...

Prix 18,25 €
Guy Martin, légende de la course sur route, star du Tourist Trophy, est le pilote le plus populaire de sa génération. Ce mécanicien accro à l'adrénaline a voué sa vie à la vitesse.Dans ce livre, il nous plonge dans ses pensées alors qu'il risque sa vie à chaque instant. Découvrez son histoire, avec ses mots : du garçon qui réparait des motos avec son père, au mécanicien et jeune coureur fougueuxPilote adulé du public et favori des médias, il nous fait vivre avec intensité ce qui l'anime, de ses débuts en moto aux coulisses de la compétitionUne course intense et spectaculaire.
CAMUS, DES PAYS DE LIBERTE

CAMUS, DES PAYS DE...

Prix 18,33 €
« Êtes-vous un intellectuel de gauche ?- Je ne suis pas sûr d'être un intellectuel... Quant au reste, je suis pour la gauche, malgré moi et malgré elle. »(Entretien du 14 décembre 1959, Albert Camus avec François Meyer, université d'Aix en Provence.)Albert Camus est mort dans un accident de voiture le 4 janvier 1960. Il y a tout juste 60 ans. Il a été de son vivant méprisé, haï même, pour avoir combattu tous les totalitarismes, pour avoir défendu une position réconciliatrice face à la guerre d'Algérie, pour avoir écrit L'Homme révolté. Il s'est tenu dans une position morale face à l'histoire tout en demeurant un homme de théâtre et un romancier exigeantAujourd'hui il est reconnu, célébré souvent, toujours discuté pour sa solidarité en faveur de ses soeurs et frères algériens et sa critique permanente d'une gauche complaisante avec la violence d'État. Personnalité complexe et entière, Camus n'a pas transigé sur l'essentiel, le choix de la liberté et le devoir de vérité, lui imposant alors l'épreuve de la solitude et l'incompréhension de ses contemporains, ne comptant plus que sur le soutien de ses amis et celui des femmes qu'il aimaitPour mieux comprendre Camus, Vincent Duclert ouvre des archives familiales, notamment le récit de la toute dernière intervention publique de Camus (citée ici) qu'a menée son propre grand-oncle, François Meyer. Vincent Duclert revisite enfin les pays dont Camus a su donner une âme autant qu'un destin, celui de la liberté, de la vérité et du courage. Fondé sur la relecture de ses écrits notamment politiques, ce livre se veut hommage réfléchi à une pensée française autant qu'internationale, qui demeure de notre temps.
LA FONTAINE UNE ECOLE BUISSONN

LA FONTAINE UNE ECOLE...

Prix 14,17 €
« Depuis l'enfance, il est notre ami. Et les animaux de ses Fables, notre famille. Agneau, corbeau, loup, mouche, grenouille, écrevisse ne nous ont plus jamais quittés.Malicieuse et sage compagnieMais que savons-nous de La Fontaine, sans doute le plus grand poète de notre langue françaiseVoici une promenade au pays vrai d'un certain tout petit Jean, né le 8 juillet 1621, dans la bonne ville de Château-Thierry, juste à l'entrée de la Champagne. Bientôt voici Paris, joyeux Quartier latin et bons camarades : Boileau, Molière, RacineVoici un protecteur, un trop brillant surintendant des Finances, bientôt emprisonné. On ne fait pas sans risque de l'ombre au Roi SoleilVoici un très cohérent mari : vite cocu et tranquille de l'être, pourvu qu'on le laisse courir à sa guiseVoici la pauvreté, malgré l'immense succès des FablesEt, peut-être pour le meilleur, voici des Contes. L'Éducation nationale, qui n'aime pas rougir, interdisait de nous les apprendre. On y rencontre trop de dames « gentilles de corsage »Vous allez voir comme La Fontaine ressemble à la vie : mi-fable, mi-conteGravement coquine. » E. O.
AU GRE DES JOURS

AU GRE DES JOURS

Prix 10,75 €
« Je me souviens de moments forts ou décisifs.Je me suis formée émotionnellement et affectivement de bric et de brocQuelque chose s'est passé dans mon enfance qui m'a donné une forme de soliditéJe me souviens de conversations à bâtons rompus, pleines de vivacité, de renversements, de tête-à-queue, de retours en arrière, de mots d'esprit, de fous rires, de mines offusquées... avec une amie. Ce sont des moments de grâce et de véritéJe ne recherche rien tant que cette amitié-là, simplement parce que c'est nous et qu'on s'aime. » F. HFrançoise Héritier se confie et nous fait partager son amour des mots et son goût de vivre.
L-ARRIERE-PAYS DE CHRISTIAN BO

L-ARRIERE-PAYS DE...

Prix 19,08 €
Sa vie, c'est d'écrire. Jamais il n'a bougé du Creusot, sa ville natale, ou seulement pour lui référer la forêt distante de quelques kilomètres. Son oeuvre est immense et singulière. Plus d'une soixantaine de livres qui, entre eux, se font écho. Pourtant il en manquait un qui éclaire l'ensemble. Un livre qui dise son arrière-pays, comment il s'est construit, ce qui l'a formé. Pour y répondre il fallait des écrivains, eux aussi, dont la parole soit juste. Sous leur plume, on comprend. L'enfance au sortir de la guerre, les ombres familiales, les premiers écrits et très tôt l'importance des poètes, des rencontres, des noirs de Soulages et des notes de Bach.Mais cet éclairage resterait imparfait si Christian Bobin n'avait pas accepté d'ouvrir ses carnets, prolongeant le texte de sa voix, pour que se dessine le sens d'une vie.
CORRESPONDANCE - LETTRES 1 A 9

CORRESPONDANCE -...

Prix 45,83 €
La correspondance de Marcus Tullius Cicéron est l'une des plus abondantes que l'Antiquité nous ait léguées : près d'un millier de lettres qui représentent un formidable témoignage à la fois historique, politique, social et personnel, celui d'un citoyen qui se trouvait au coeur des intrigues au dernier siècle de la République romaine. Elles nous entraînent dans les coulisses du pouvoir.Elles nous brossent surtout le portrait d'un homme, avec ses forces et ses faiblesses, ses erreurs et ses doutes, ses incertitudes et ses contradictions. Elles permettent d'humaniser une figure tutélaire qui laisse percer, au fil des pages, ses soucis d'homme, ses défauts, ses humeurs, son manque de courage, son égoïsme, ses sentiments intimes. Était-il toujours sincère ? Certes, non. Le mensonge, la duplicité, la clabauderie, le goût très romain du trait qui assassine sa cible sont partout présents... Elles révèlent encore un homme de lettres qui goûte certains plaisirs plus que de raison et plus fort que sa fortune ne le lui permet, tout cela en contradiction avec les beaux principes énoncés dans ses traités de philosophie. Qui eût imaginé Cicéron gourmand jusqu'à s'en rendre malade, ou amateur du plaisir de la conversation avec « un petit coup dans le nez », comme il l'écrit lui-même. « Que de plaisanteries qui sont mises dans la correspondance paraîtraient déplacées si on les rendait publiques », reconnaît-il dans l'une de ses missivesLa correspondance n'offre pas à lire la Vérité, mais bien plutôt la vérité d'un homme qui fut l'une des plus grandes figures de cette République agonisante et à qui nous devons les fondements d'une pensée proprement romaine ainsi que l'élaboration d'une philosophie de l'histoire qui a nourri pour des siècles notre civilisation. Cicéron fut, en son temps, le plus grand défenseur de la liberté, cette libertas au nom de laquelle il luttait contre le pouvoir du tyran, qu'il se nommât César, Pompée, Antoine ou Octave. Le coeur de son engagementCette édition, qui s'appuie sur la traduction de la Collection des Universités de France, est la première à présenter l'intégrale de la correspondance de Cicéron.
ENTRE MES DEUX RIVES

ENTRE MES DEUX RIVES

Prix 20,42 €
Jacques Ferrandez est né à Alger et a passé toute son enfance à Nice. Depuis 30 ans, l'Algérie, le pays natal, inspire toute son oeuvre de bande dessinée. À travers les dix tomes de ses Carnets d'Orient évoquant les 132 ans d'histoire commune entre la France et l'Algérie, et ses adaptations dessinées de Camus - L'Hôte et L'Étranger -, Jacques Ferrandez s'interroge depuis toujours sur la façon de raconter la Méditerranée.Parallèlement à son magnifique roman graphique, Le Premier Homme, adapté du roman posthume et inachevé de Camus (parution en septembre 2017 aux éditions Gallimard), Jacques Ferrandez compose ici un autoportrait vibrant nourri de dessins et d'illustrations. En compagnie de Camus, son regard se pose affectueusement sur des objets, des paysages, des maisons, des êtres qui l'ont formé. Il déplie devant nous avec ses pinceaux, ses crayons et ses couleurs toute une mémoire familiale, marquée par l'attachement à l'Algérie mais aussi par l'exil. D'une rive à l'autre de la Méditerranée, qu'il aime tout entière depuis l'enfance et qui le constitue.
DE SABLE ET DE NEIGE

DE SABLE ET DE NEIGE

Prix 15,83 €
D'un côté, le sable et de l'autre, la neige. C'est avec ces deux couleurs et ces deux éléments que Chantal Thomas nous offre un bouleversant autoportrait, campé entre les plages de son enfance à Arcachon et au Cap ferret et la ville de Kyoto aujourd'hui, sous la neige d'un 31 décembre, ville mélancolique, ville magique. En passant par les semaines à la campagne, avec Louisette, la fille des fermiers, dans la maison d'enfance de son père, Le Petit Palet, près de Saintes. Les lieux, les temps et les dates se chevauchent, mêlant la joie, la liberté, la cocasserie et les jeux de l'enfance à la gravité et le mystère d'un père silencieux, mutique, qui mourra très jeune, à quarante-trois ans.Les vagues de l'Océan rythment le récit. La Grande Dune, les excursions au Cap Ferret, le bateau, le petit train, les aiguilles de pin, les huîtres, l'ivresse des mots et du vin, l'amitié, les poupées, le ski, les parties de pêche avec le père, les promenades en bateau deviennent ici des « Mythologies ». Le calme d'un côté, la violence de l'autre. Toute une fresque pour dire la beauté des choses et la puissance de leur silence. Dans l'intimité d'une mémoire, écrite dans une langue faite d'élégance et de grâce pour exprimer des sensations les plus fugitives tout en faisant l'éloge du déplacement. De sable et de neige, ou l'art de vivre dans l'instant.Les photos d'Allen Weiss en gros-plan couleurs accompagnent délicatement le voyage, ponctué également de photos d'enfance et d'estampes japonaises.CHANTAL
FUGUES

FUGUES

Prix 15,83 €
«J'avais quinze ans, et un mois plus tôt j'avais fugué. Ça avait été beaucoup plus simple que je ne le croyais. On était à l'aéroport de Pointe-à-Pitre, pour rentrer à Paris, et j'avais fermement pris ma décision. Deux jours avant, il s'était passé une chose prodigieuse et après cette chose je ne pouvais plus revenir en arrière.» Arthur H signe ici un bouleversant autoportrait, en trois fugues. Celle de sa mère, Nicole Courtois, à l'âge de dix-huit ans. La sienne, lorsqu'il avait quinze ans, pendant un séjour en Guadeloupe avec son père Jacques Higelin, dans la maison de Coluche. Et la dernière fugue de Bach, laissée inachevée : L'Art de la fugue.
OLYMPE DE GOUGES

OLYMPE DE GOUGES

Prix 9,90 €
Comment faire entendre sa voix en ce XVIIIe siècle qui grouille de paroles alors que grandit le silence divin ? Quel langage trouver pour avoir le sentiment d'être soi ? Comment exister à ce moment où la politique devient un théâtre de l'idéal mais aussi de la cruauté ?Comment, en somme, faire en sorte que « si la femme a le droit de montrer sur l'échafaud », elle puisse aussi avoir le droit de « monter à la tribune » ? Voici quelques-unes des questions auxquelles tentent de répondre cette biographie de Marie Gouze, dite Olympe de Gouges (1748-1793), auteur d'une oeuvre essentielle comprenant pièces de théâtre et écrits politiques dont la célèbre Déclaration des droits de la femme et de la citoyenne.
JOURNAL PARTICULIER 1936

JOURNAL PARTICULIER 1936

Prix 14,17 €
Samedi 11 janvier 1936. - Elle est arrivée à Fontenay à sept heures. Un moment de conversation. Petites polissonneries dans le jardin. Partis dîner rue Saint-Placide. Ensuite chez elle. Soirée délicieuse : gaie, tendre, caressante, amoureuse, pleine de propos charmants, tout cela la faisant fort jolie. Grand entrain et grand plaisir partagé. Elle m'a répété le plaisir qu'elle a à me regarder quand je suis près d'elle. J'étais plein de jeunesse, ce soir. Très éveillé après le plaisir. Du Journal particulier de Paul Léautaud, le Mercure de France a déjà publié les années 1933 et 1935. Aujourd'hui, voici les pages consacrées à l'année 1936. Comme dans les volumes précédents, on retrouve la relation complexe de Paul Léautaud et Marie Dormoy. Mais le récit des prouesses sexuelles, qui occupait l'essentiel du Journal de 1933, s'estompe désormais au profit de réflexions plus générales sur la nature de l'amour qui lie les deux amants. C'est avec un certain plaisir pervers en effet que Marie Dormoy évoque ses liaisons passées, ne faisant que provoquer Léautaud et renforcer son sentiment maladif de jalousie...