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VEILLER SUR ELLE - PRIX...

VEILLER SUR ELLE -...

Prix 22,50 €
Au grand jeu du destin, Mimo a tiré les mauvaises cartes. Né pauvre, il est confié en apprentissage à un sculpteur de pierre sans envergure. Mais il a du génie entre les mains. Toutes les fées ou presque se sont penchées sur Viola Orsini. Héritière d'une famille prestigieuse, elle a passé son enfance à l'ombre d'un palais génois. Mais elle a trop d'ambition pour se résigner à la place qu'on lui assigne.Ces deux-là n'auraient jamais dû se rencontrer. Au premier regard, ils se reconnaissent et se jurent de ne jamais se quitter. Viola et Mimo ne peuvent ni vivre ensemble, ni rester longtemps loin de l'autre. Liés par une attraction indéfectible, ils traversent des années de fureur quand l'Italie bascule dans le fascisme. Mimo prend sa revanche sur le sort, mais à quoi bon la gloire s'il doit perdre ViolaUn roman plein de fougue et d'éclats, habité par la grâce et la beauté.
LA CHEFFE, ROMAN D'UNE...

LA CHEFFE, ROMAN D'UNE...

Prix 17,90 €
«Elle trouvait excessives les louanges dont on s'est mis à couvrir sa cuisine. Elle comprenait les sensations puisqu'elle s'appliquait à les faire naître, n'est-ce pas, et que leur manifestation sur la figure des convives l'enchantait, c'est tout de même bien ce à quoi elle s'évertuait jour après jour, depuis tant d'années, presque sans repos. Mais les mots pour décrire tout cela lui paraissaient indécents.» Le narrateur raconte la vie et la carrière de la Cheffe, une cuisinière qui a connu une période de gloire, dont il a longtemps été l'assistant - et l'amoureux sans retour. Au centre du récit, la cuisine est vécue comme une aventure spirituelle. Non que le plaisir et le corps en soient absents, au contraire : ils sont les instruments d'un voyage vers un au-delà - la Cheffe allant toujours plus loin dans sa quête d'épure. Les phrases de Marie NDiaye se déploient lentement, comme pour envelopper le lecteur avec un charme constricteur. Les replis de l'âme de chaque personnage sont explorés avec une détermination calme dans la volonté de dissoudre la pénombre des êtres. Le récit dévoile une humanité violente, claire, à la fois mélancolique et enviable.
CORNICHE KENNEDY

CORNICHE KENNEDY

Prix 17,00 €
les petits cons de la corniche.La bande. on ne sait les nommer autrement. leur corps est incisif, leur âge dilaté entre treize et dix-sept, et c'est un seul et même âge, celui de la conquête : on détourne la joue du baiser maternel, on crache dans la soupe, on déserte la maison. le temps d'un été, quelques adolescents désoeuvrés défient les lois de la gravitation en plongeant le long de la corniche kennedy. derrière ses jumelles, un commissaire, chargé de la surveillance de cette zone du littoral, les observeEntre tolérance zéro et goût de l'interdit, les choses vont s'envenimer. apre et sensuelle, la magie de ce roman ne tient qu'à un fil, le fil d'une écriture sans temps morts, cristallisant tous les vertiges.
REPARER LES VIVANTS

REPARER LES VIVANTS

Prix 19,50 €
«Le coeur de Simon migrait dans un autre endroit du pays, ses reins, son foie et ses poumons gagnaient d'autres provinces, ils filaient vers d'autres corps.» Réparer les vivants est le roman d'une transplantation cardiaque. Telle une chanson de geste, il tisse les présences et les espaces, les voix et les actes qui vont se relayer en vingt-quatre heures exactement. Roman de tension et de patience, d'accélérations paniques et de pauses méditatives, il trace une aventure métaphysique, à la fois collective et intime, où le coeur, au-delà de sa fonction organique, demeure le siège des affects et le symbole de l'amour. Ce roman a reçu dix prix littéraires parmi lesquels le prix du Roman des étudiants France Culture -Télérama 2014, le Grand Prix RTL- Lire 2014, le prix des lecteurs L'Express - BFMTV 2014 et le prix Relay des Voyageurs 2014 avec Europe1.
TROIS FEMMES PUISSANTES

TROIS FEMMES PUISSANTES

Prix 21,00 €
Trois récits, entre lesquels courent des liens ténus. Au centre de chaque récit, une femme qui dit non. Elles s'appellent Nora, Fanta, Khady Demba.Norah, la quarantaine, arrive chez son père en Afrique. Le tyran égocentrique de jadis est devenu mutique, boulimique, et passe ses nuits perché dans le flamboyant de la cour. Pourquoi lui a-t-il demandé de venir ? Ce que Norah va découvrir est plus terrible encore que ce qu'elle pouvait redouterFanta enseignait le français à Dakar, mais elle a été obligée de suivre en France son compagnon Rudy. Rudy s'avère incapable d'offrir à Fanta la vie riche et joyeuse qu'elle mérite. Il reste sous l'emprise maladive de sa mère, qui consacre sa vie à persuader son entourage de l'existence des anges. Il erre, bouleversé, dans une réalité visqueuse qui le remplit de colère et de rancune. Fanta, près de lui, est un rocKhady Demba est une jeune veuve africaine. Sans argent, elle tente de rejoindre une lointaine cousine, Fanta, qui vit en France. Le long voyage de l'émigration sera ponctué de souffrances sans nomL'art de Marie Ndiaye apparaît ici dans toute sa singularité et son mystère. La force de son écriture tient à son apparente douceur, aux lentes circonvolutions qui entraînent le lecteur dans les méandres d'une conscience livrée à la pure violence des sentiments. Chacune des trois femmes se bat pour préserver sa dignité contre les humiliations que la vie lui inflige avec une obstination méthodique et incompréhensible. Comme toujours chez Marie Ndiaye, l'angoisse transparaît sous le glacis d'une prose impeccable et raffinée.
UN MONDE A PORTEE DE MAIN

UN MONDE A PORTEE DE MAIN

Prix 20,00 €
Le monde à portée de main s'attache à la technique du trompe-l'oeil, en privilégiant le destin d'un personnage, Paula Karst, et son itinéraire d'apprentissage. Nous la découvrons au sortir de l'adolescence, alors qu'elle intègre en 2007 le fameux Institut supérieur de peinture, rue du Métal, à Bruxelles.Là-bas, elle va découvrir toutes les façons de reproduire des textures minérales, végétales, animales, et nouer une relation troublante avec son colocataire, Jonas - énigmatique jeune homme à casquette qui s'avère déjà un peintre en décor surdoué -, ainsi qu'une forte amitié avec une autre étudiante, Kate - grande gigue écossaise aussi débrouillarde qu'impulsiveEnsemble, ils forment un trio indéfectible qui nous initie aux mystères de la maille de chêne, aux veinules d'or du marbre noir Portor et aux écailles imbriquées d'une carapace de tortueUne fois diplômée, Paula commence à exercer son métier à Paris, à Moscou, et surtout en Italie, en particulier au coeur de la « Fabbrica dei sogni » : Cinecittà. Elle va y déployer son savoir-voir notamment pour le décor du film Habemus Papam, avant de tomber sous le charme d'un « faussaire » aguerri, le Charlatan, qui lui fait découvrir les splendeurs et décrépitudes des studios romains. Au final, sept années épuisantes et ensorcelantesAu terme de ces expériences, Paula reçoit en janvier 2015 une proposition de rêve, via Jonas qui a décliné l'offre : être embauchée dans le vaste projet de reconstitution de la grotte de Lascaux. La voilà qui migre en Dordogne, s'imprègne de l'archéologie des images rupestres pour participer au « fac-similé ultime », Lascaux IV. Les origines du monde sont « à portée de [sa] main ». Maintenant, elle se sent fin prête à peindre, comme aux premiers jours de l'humanitéCe roman d'apprentissage esthétique et existentiel s'intéresse autant au parcours d'une jeune femme en devenir qu'aux enjeux majeurs d'un artisanat du faux, culminant dans la réplique à l'identique des oeuvres pariétales de nos lointains ancêtres. En consacrant sa fiction à un mode mineur, sinon méprisé, de la peinture, Maylis de Kerangal nous donne aussi la clef du matérialisme enchanté qui habite son écriture.
CANOES

CANOES

Prix 16,50 €
«J'ai conçu Canoës comme un roman en pièces détachées : une novella centrale, Mustang, et autour, tels des satellites, sept récits. Tous sont connectés, tous se parlent entre eux, et partent d'un même désir : sonder la nature de la voix humaine, sa matérialité, ses pouvoirs, et composer une sorte de monde vocal, empli d'échos, de vibrations, de traces rémanentes. Chaque voix est saisie dans un moment de trouble, quand son timbre s'use ou mue, se distingue ou se confond, parfois se détraque ou se brise, quand une messagerie ou un micro vient filtrer leur parole, les enregistrer ou les effacer. J'ai voulu intercepter une fréquence, capter un souffle, tenir une note tout au long d'un livre qui fait la part belle à une tribu de femmes - des femmes de tout âge, solitaires, rêveuses, volubiles, hantées ou marginales. Elles occupent tout l'espace. Surtout, j'ai eu envie d'aller chercher ma voix parmi les leurs, de la faire entendre au plus juste, de trouver un je, au plus proche.»(M. de K.)
BERLIN POUR ELLES

BERLIN POUR ELLES

Prix 19,50 €
À l'est du mur qui sépare Berlin en deux, elles se sont promis de ne jamais se quitter. Hannah et Judith ont six ans quand elles se rencontrent pour la première fois, leur amitié est de celles qui commencent tôt et ne finissent jamais. Elles vivent une enfance heureuse dans un pays qui ne l'est pas. Mais comment préserver ce qu'elles ont de plus cher quand le père de Judith, cadre zélé de la Stasi, préférerait que sa fille s'éloigne de la petite Hannah et de sa mère très critique à l'égard du Parti ? Que se passera-t-il quand Karl, adolescent voyou, trouvera ce que cache son pasteur de père dans les sous-sols de son église ? Et quel rôle jouera Werner, ancien soldat nazi entré en marginalité, maquillant son visage pour attiser encore la fureur de la Stasi ? Sur vingt années traversant l'histoire de la RDA, ces personnages et bien d'autres vont évoluer, grandir, affronter les dangers et défier le pouvoir en place. Certains tenteront de s'évader du paradis socialiste, d'autres seront victimes de son implacable régime. Mais Hannah et Judith lutteront de toutes leurs forces pour protéger leur merveilleuse amitié. Un roman haletant sur fond de totalitarisme, où l'univers des enfants offre de purs moments d'éblouissement.
S'EN ALLER

S'EN ALLER

Prix 21,00 €
«Je connais peu d'images aussi frappantes que celle par laquelle Nabokov décrit le départ d'un train : ce sont les wagons qui reculent le long du quai. Quant à la destination, elle n'est jamais celle qu'on a entrevue, en esprit, au moment de s'en aller.» François Sureau n'a jamais cessé de rechercher la compagnie bienfaisante de ceux qui, comme lui, ont été habités par le désir de s'en aller - de Victor Hugo, fuyant la politique à Guernesey, à Philby père et fils fuyant la loyauté nationale, en passant par Patrick Leigh Fermor et sa soif d'éprouver la mystérieuse unité du monde. À travers leurs voyages, l'auteur revoit certains moments de sa vie : la Hongrie au moment de la chute du Mur, l'Inde et l'Himalaya, la guerre en Yougoslavie. Dans ce récit, l'écrivain poursuit avec éclat sa méditation sur la beauté de l'aventure.
VERT PARADIS - LIVRES I ET II

VERT PARADIS - LIVRES...

Prix 24,00 €
Vert Paradis renvoie à une terre de garrigues, de rocailles et de friches. Entre la Camargue blanche et les Cévennes bleues, ce pays âpre se prête au merveilleux, et l'on y rencontre tout naturellement des hommes sous l'apparence desquels un dieu se cache, peut-être, pour nous mieux connaître. Bergers, paysans, chasseurs, sauvageonnes, vagabonds, musicien qui fait danser le diable ou frère qui arrête le temps, peuplent ces récits et ces contes où la beauté garde toujours des accents tragiques. La remontée paisible des souvenirs, la précision et la simplicité des détails vrais qui parsèment ces récits, y acquièrent aussitôt un degré de signification et d'envoûtement qui les fait accéder à un monde supérieur : celui de l'humanité toute entière, confrontée aux grandes énigmes de la vie et de la mort, de l'amour et de la vie cosmique.Ainsi Sauvaire, le vieil homme qui défend son champ, en vain, contre les assauts d'une nature hostile
L'ENFANT DANS LE TAXI

L'ENFANT DANS LE TAXI

Prix 20,00 €
« Je sais seulement que cela fut. Que ces deux bouches un jour de printemps s'embrassèrent. Que ces deux corps se prirent. Je sais que Malusci et cette femme s'aimèrent, mot dont je ne peux dire exactement quelle valeur il faut lui donner ici, mais qui dans tous les cas convient, puisque s'aimer cela peut être mille choses, même coucher simplement dans une grange, sans autre transport ni tendresse que la fulgurance d'un désir éphémère, l'éclair d'un plaisir suraigu, dont tout indique que Malusci et cette femme gardèrent longtemps le souvenir. Je sais que de ce plaisir naquit un enfant, qui vit toujours, là-bas, près du lac. Et que ce livre est comme un livre vers lui. »
COYOTE

COYOTE

Prix 17,00 €
« Si je le pouvais, ici je n’écrirais rien du tout. Il y aurait des photographies. Pour le reste, des morceaux d’étoffe, des déchets de coton, des grumelons de terre, des paroles rapportées, des bouts de bois, des pièces de fer, des fioles d’odeurs, des assiettées de nourriture et d’excréments. » Je me rappelle la lecture de ces mots de James Agee et le choc qu’ils me firent. Je venais de rentrer des États-Unis. J’avais parcouru plus de 2 500 kilomètres en deux semaines, longé la frontière mexicaine du Pacifique à l’Atlantique, tout cela en autostop, pour les besoins d’un reportage à paraître dans la revue America. J’en avais bavé, j’avais par moments eu peur, attendu des heures sur des bretelles d’autoroute désertes, connu des moments d’exaltation intense, fait provision de rencontres pour des années.

Je venais à l’époque de terminer mon roman Par les routes, dans lequel un personnage voyage en stop dans le but délibéré de rencontrer des gens, de les photographier, de leur poser des questions sur leur vie. J’avais eu envie d’en faire autant. Souvent on s’inspire de ce qu’on a vécu pour écrire. Pour une fois ça avait été le contraire : je m’étais inspiré de ce que j’avais écrit pour vivre.

Le reportage est paru et j’ai vu que le besoin de raconter n’était pas épuisé. J’ai vu que là-bas rien ne bougeait, que Trump revenait. J’ai rouvert mes carnets, remplis de phrases d’automobilistes jamais relues. J’ai été frappé de constater avec quelle netteté je me rappelais les intonations, les phrasés, les grains de voix. Avec quelle force les mots même griffonnés à la hâte avaient chaque fois le pouvoir de ressusciter une présence, un regard. J’ai repensé à la phrase d’Agee. J’ai eu envie d’écrire ce livre, sans presque plus rien que les voix des habitants rencontrés. Livre de la frontière vécue, éprouvée. À hauteur de femmes et d’hommes ordinaires, habitués à la vivre « en su carne propia », comme dit Alfredo, le taximan de Matamoros : dans leur chair."
Sylvain Prudhomme
LA PISTE DU VIEIL HOMME

LA PISTE DU VIEIL HOMME

Prix 18,00 €
Simon, septuagénaire, a depuis longtemps rompu avec la France et avec ses enfants. Il est installé depuis des années à Madagascar, où il a monté une petite affaire de tourisme. Mais lorsqu'une lettre de sa fille lui apprend que son frère, Guillaume, est lui aussi à Mada et qu'il ne donne plus signe de vie depuis plusieurs mois, Simon part aussitôt à sa recherche. Par les routes et les pistes ravagées de la Grande Île, il suit les indices laissés par son fils. Au rythme chaotique de son voyage, de rencontres en souvenirs, Simon tente de se réapproprier son histoire. Mais n'est-il pas trop tard pour réparer le lien ténu qui l'unit encore à ses enfants ?
ET PUIS, PAULETTE...

ET PUIS, PAULETTE...

Prix 8,40 €
Ferdinand vit seul dans sa ferme. Et ça ne le rend pas franchement joyeux. Un jour, il passe chez Marceline, sa voisine, et découvre que son toit est sur le point de s'effondrer. Très naturellement, ses petits-fils, les Lulus, lui suggèrent de l'inviter à la ferme. L'idée le fait sourire. Mais ce n'est pas si simple, certaines choses se font, d'autres pas... Il finit tout de même par aller la chercher. De fil en aiguille, la ferme va se remplir, s'agiter, recommencer à fonctionner. Un ami d'enfance devenu veuf, deux très vieilles dames affolées, des étudiants un peu paumés, un amour naissant, des animaux. Et puis, Paulette...Avec légèreté, la romancière brosse le portrait d'une société qui aurait tout à gagner à ne pas se couper de la terre et à prendre soin de ses anciens. Psychologies magazine.Un récit hors du temps, tout à fait rafraîchissant. Claire Ageneau, La Vie.
SOLEIL A COUDRE

SOLEIL A COUDRE

Prix 16,00 €
Dans la misère d'un bidonville haïtien, une toute jeune fille éprise d'une camarade de classe observe les adultes, leur violence, leurs faiblesses, leurs addictions... et tente de donner corps à ses rêves d'évasion. Le premier roman âpre et poétique d'un poète et dramaturge de vingt-six ans, notamment lauréat du Prix de la Vocation de la fondation Marcel Bleustein-Blanchet pour son recueil de poésie «Nul chemin dans la peau que saignante étreinte» (Cheyne Éditeur, 2017).
MALHEUR AUX VAINCUS

MALHEUR AUX VAINCUS

Prix 19,90 €
1900. Sur les hauteurs d'Alger la blanche, la demeure de la famille Wandell vient d'être le théâtre d'un massacre. Six meurtres : maîtres et domestiques ont été assassinés. Tout porte à croire que deux forçats détachés du bagne et travaillant là auraient cherché ainsi un moyen de s'évader. Le lieutenant Julien Koestler, chargé de l'affaire, entreprend de partir à leur recherche à travers la foule grouillante d'Alger. Mais l'enquêteur doit naviguer dans une ville qui, en écho à l'affaire Dreyfus, tremble sous la pression d'un antisémitisme divisant la population des colons français. Sans compter cette série de vols dont sont victimes les employés de plusieurs banques pendant leur service. Et ne faut-il pas aussi essayer d'en savoir plus sur cette effroyable expédition coloniale en Afrique Noire qui impliqua la famille Wandell, quelques mois auparavant...Dans ce nouveau roman policier, Gwenaël Bulteau nous entraîne une fois de plus dans une enquête pleine de suspense et de rebondissements. Avec son talent habituel à saisir les hommes et les époques, il nous projette sous le soleil d'Afrique au coeur de ces heures de troubles et de fureur.
LA FILLE PRES DU FEU

LA FILLE PRES DU FEU

Prix 18,90 €
« J’aurais sans doute eu besoin qu’un psychiatre me parle ainsi, à dix-huit ans, au lieu de me prescrire des somnifères. Qu’on me dise que j’étais lucide, au lieu de me faire croire que j’étais folle. »
À l’âge de dix-sept ans, une jeune femme a brutalement cessé de ressentir : malgré un long séjour en hôpital psychiatrique, aucun remède n’a eu raison de son mal de vivre. Bien des années plus tard, alors en couple, mère de deux enfants, établie dans une vie stable qui lui assure un ancrage et la sécurise, elle se trouve de plus en plus à l’étroit. Elle sent quelque chose sourdre comme un courant ravageur et mène alors une vie de mensonge jusqu’à provoquer sa chute, entraînant la fin de son couple savamment construit. Elle doit alors se confronter à la fragilité de sa solitude.
Dans la veine de Deborah Levy et Lionel Duroy, Tiphaine Le Gall nous offre une réflexion sur le prix de la liberté. Ses souvenirs, ses doutes, ses espérances nous amènent à nous interroger sur nos contradictions et nos peurs souterraines.
VIVARIUM

VIVARIUM

Prix 18,00 €
Ce livre, j'ai choisi de l'appeler Vivarium. Mais qu'est le vivarium ici ? Cette série de fragments qui se voudraient abris vitrés pour la mouvante pensée ? Ou bien la vie elle-même qui nous enveloppe et nous prête, comme le biotope de l'animal, un milieu où tenir ? C'est là en tout cas que j'ai résidé un temps, au creux de cette indistinction, dans les échanges incessants du vivant et du nommé, où l'on découvre quelquefois, à la lisière de toutes les choses, de fugaces résolutions, précipités de langage qui semblent, plus qu'à l'ordinaire, faire scintiller le cristal de l'expérience. Or dans l'expérience il y a de tout : des villes et des fleuves, des souvenirs et des questions, des fleurs, des amis, du vent et des lignes d'horizon.T. V.
LA THEORIE DES ONDES

LA THEORIE DES ONDES

Prix 23,00 €
Catherine Gauthier, une ancienne flic, vit à Chalon-sur-Saône et mène des enquêtes pour un avocat, Pierson. Plusieurs assassinats de jeunes filles sont restés inexpliqués au fil des années. Et voilà qu'une nouvelle victime est découverte dans la Saône. Pascale Chouffot tresse une intrigue tragique où les parents endeuillés croisent la mémoire d'enfants oubliés : les orphelins de Paris, recueillis dans la région au début du XXe siècle. Les petites mortes de la Saône, jaillies d'un conte où des filles se font dévorer et où les mères hurlent leur désarroi, illuminent de leur beauté électrique ce roman coléreux et vengeur.
EUREKA DANS LA NUIT

EUREKA DANS LA NUIT

Prix 22,00 €
Lorsque le détective frappe à la porte de la minuscule maison où Ellie a trouvé refuge, le moment est venu de raconter. L'amour pour May. Le départ de celle-ci, harponnée par son rêve de baleines. Loin d'Eureka, cette ville dévote, cernée de gigantesques champs de maïs.
Peu à peu se dessine une enfance, auprès d'un père rigoriste et violent, dans l'orbite des grands propriétaires de la région. Alors qu'Ellie fait tout pour partir à la poursuite de May, le chemin qu'a suivi sa mère se révèle sous ses pas, faisant surgir son fantôme.
Ellie découvre alors ce qui hante Eureka, les choses qu'on y tait, celles qu'on n'ose dire qu'à travers la Bible. Et quel fut le destin de la fragile et scandaleuse Eleanor, qui ne voulait pas se soumettre.
Dans un premier roman qui impressionne par sa maîtrise et la beauté de son écriture, Anne-Sophie Kalbfleisch suit le passage à l'âge adulte de deux jeunes êtres en quête de liberté, Ellie et May, l'énigmatique et la volcanique.
LE CRATERE

LE CRATERE

Prix 17,00 €
Aurore est toujours si gaie ! Dès sa tendre enfance, elle a su qu'il lui faudrait vivre pour deux, compenser par son exubérance et sa santé insolente la naissance, deux ans avant la sienne, d'un enfant « différent ». Même si le mot n'est jamais prononcé, Lucas est lourdement handicapé. Leurs parents donnent le change, gardent pour eux ce malheur face auquel personne ne sait vraiment comment se comporter et Aurore, qui s'accroche à l'idée d'une guérison possible, grandit comme si de rien n'était. D'autant que Lucas est élevé par leurs grands-parents, dans une maison proche de la mer, où on ne le promène que hors saison et dans des lieux peu fréquentés.Pour décrire la détresse de cette « enfant de remplacement », qui très vite devient plus grande que son frère, mais aussi l'amour fou qu'elle lui porte et son appétit de vivre, Arièle Butaux trouve des mots d'une justesse tranchante. La ligne claire de ce magnifique roman, aussi dense qu'il est bref, est celle d'une émotion contenue, permettant d'approcher avec une extrême pudeur le cratère abyssal d'un chagrin qui n'a pas de nom, « le mal de frère », mais également de dire les liens indéfectibles d'une famille soudée par un amour immense.