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Sculpteur de l'entre-deux-guerres par excellence, Henry Parayre développe un art sobre, privilégiant l'expression intérieure dans les nus féminins comme dans les portraits. La retenue, le calme et la stabilité caractérisent le plus souvent ses oeuvres. Il se rattache au courant néo-classique en rupture totale avec l'art académique représenté par Alexandre Falguière et Antonin Mercié, toulousains comme lui, dont l'ombre a longtemps plané sur les sculpteurs de la Ville Rose. Il expose régulièrement, tant à Toulouse au Salon des Artistes Méridionaux dont il fut l'un des fondateurs, qu'à Paris au Salon des Indépendants, au Salon d'Automne ainsi qu'à la galerie Billiet.Cet ouvrage contient, avec la biographie de l'artiste, le catalogue raisonné de l'ensemble de son oeuvre sculpté, soit environ 170 statues, bas-reliefs ou bustes, classés chronologiquement de 1902 à 1950. Les dessins et l'oeuvre décorative, en particulier la céramique à laquelle Henry Parayre s'est intéressé comme nombre d'artistes de son temps, sont également traitésSous la direction de Laurent Fau, avec les contributions de Geneviève André-Acquier, Luce Barlangue et Jean-Claude Fau.

Le pèlerin qui emprunte la Via Podiensis, du Puy-en-Velay à Conques sur le chemin de Saint-Jacques-de-Compostelle, découvre des paysages qui alternent entre vallées - de l'Allier ou du Lot - et hauts plateaux du sud-ouest du Massif Central : le Devès, la Margeride et l'Aubrac. Sur une distance longue d'un peu plus de 200 kilomètres, ces écrins de toute beauté mettent en valeur des siècles d'architecture. Qu'il s'agisse de Saint-Michel-d'Aiguilhe juché sur son piton rocheux, de la Domerie d'Aubrac érigée au milieu des pâturages ou de l'abbatiale de Conques lovée au creux de la vallée de l'Ouche, art et nature forment un tout indissociable. Cette grande qualité a été reconnue en 1998 par l'inscription, non seulement de sept monuments remarquables mais aussi de deux tronçons de ce parcours, sur la liste du Patrimoine mondial de l'humanité.À la fois guide culturel et carnet de voyage illustré par de superbes photographies, cet ouvrage invite son lecteur à approfondir l'étude d'un patrimoine architectural et artistique exceptionnel tout en découvrant les paysages qui l'entourent.

Cet ouvrage, à la très riche iconographie, étudie les temps forts de l'histoire millénaire de Conques et son patrimoine d'exception : la statue-reliquaire de sainte Foy, la Majesté d'or qui est à l'origine de tout et le trésor d'orfèvrerie sacrée, l'abbatiale romane mise en valeur par les vitraux contemporains de Pierre Soulages et son fameux tympan du Jugement dernier, le village enfin, comme sorti intact du fond des siècles. L'ensemble est enchâssé dans le site sauvage, la conque, choisi par l'ermite Dadon aux temps carolingiens.

À l’image de l’église Sainte-Fauste implantée en bordure de précipice, que l’on admire depuis le belvédère de la place de la Mairie, le site de Bozouls possède un riche patrimoine architectural et bénéficie d’un écrin de nature exceptionnel. 

Objet de belles promenades permettant de découvrir un phénomène géologique unique, le canyon de Bozouls figure à l’Inventaire National du Patrimoine Géologique du Museum National d’Histoire Naturelle de Paris. Il renferme une faune et une flore insoupçonnées qui ont élu domicile dans ses falaises et en fond de vallée.

Le « Trou de Bozouls », haut d’une centaine de mètres et large de quatre cents mètres, isole le promontoire du méandre, constituant un site défensif naturel remarquable sur lequel s’est implanté le bourg médiéval et sa superbe église romane.

Mais le patrimoine de Bozouls ne se limite pas à ce secteur et d’autres quartiers, en bordure de rivière ou situés sur la rive droite du Dourdou, renferment des ruelles typiques et de belles maisons médiévales. Plus près de nous, dans la partie récente de la ville, l’église Saint-Pie X est un édifice religieux majeur du Renouveau de l’Art sacré d’après-guerre qu’il faut prendre le temps de visiter.

 

Servi par de superbes photographies ainsi que par des documents inédits, cet ouvrage permet de découvrir les richesses paysagères et patrimoniales de Bozouls tout en proposant des études géologique, environnementale, historique, architecturale et artistique très détaillées, réalisées par des spécialistes de ces domaines

Inscrit sur la liste du Patrimoine mondial de l’humanité en tant que paysage culturel vivant de l’agropastoralisme méditerranéen, le causse du Larzac présente aux visiteurs qui le découvrent un ensemble paysager de premier ordre. Son histoire est intimement liée à la présence des Templiers puis des Hospitaliers qui ont su valoriser ces sols arides en terres d’élevage. Élevage ovin aux importants débouchés économiques liés à la viande et à la laine mais également au travail du cuir dans la ville de Millau et certainement du fromage à Roquefort. Le patrimoine médiéval exceptionnel des cités de Sainte-Eulalie-de-Cernon, de La Couvertoirade, de La Cavalerie ainsi que du Viala-du-Pas-de-Jaux sont donc en lien direct avec l’organisation rigoureuse du territoire agricole menée par ces moines soldats. La remarquable conservation de ces lieux permet de découvrir encore aujourd’hui remparts, églises et maisons qui témoignent de cet âge d’or qu’a connu le causse du Larzac.

Servi par de superbes photographies, cet ouvrage aborde l’étude historique, architecturale et artistique de ces quatre sites qui s’intègrent à merveille dans les paysages exceptionnels qui les entourent.